L'idée de Valls est de faciliter les choses aux étudiants étrangers qui souhaitent travailler en France une fois leurs études terminées, a dit Daniel Kahn, un des partenaires fondateurs du cabinet d'avocats Kahn et associés de Paris.

En outre, si d'autres mesures sont prises en matière de permis de résidence et de permis de travail, la vie des étrangers travaillant en France y gagnera en stabilité, et ils seront encouragés à s'installer en France pour de bon, a dit M. Kahn.

De nombreux Chinois poursuivent actuellement des études en France. Certains sortent des plus grandes écoles françaises de commerce, d'affaires et de génie, ainsi que des instituts de sciences politiques.

« La nouvelle politique en matière d'immigration devrait permettre à nombre d'entre eux de trouver des emplois convenables et intéressants dans des entreprises françaises et d'obtenir un permis de travail à cette fin. »

Quels que soient les changements apportés aux lois, le désir des gens d'aller vivre ailleurs a peu de chances de disparaître.

Quant aux hommes d'affaires qui voyagent de temps à autre dans le monde entier, un passeport étranger peut leur permettre d'attendre moins longtemps qu'avec un passeport chinois, a dit M. Ma.

Yao Lei, 29 ans, administrateur principal de système d'infrastructures mondiales dans une entreprise américaine de TI à Beijing, va bientôt faire son entrée dans la classe moyenne à haut salaire.

Mais sa vie a pris un nouvel élan quand il a décidé d'émigrer aux États-Unis.

Il envisage d'acquérir, avec l'aide de l'entreprise américaine pour laquelle il travaille, la résidence permanente en vertu de la catégorie EB-1A qui concerne les immigrants qui font preuve de capacités hors du commun. Il a découvert que sa spécialité était de plus en plus demandée, même aux États-Unis.

« Je pense trouver là-bas un salaire plus élevé, une vie sujette à moins de pressions et de meilleures perspectives d'éducation pour mes enfants », a expliqué M.Yao.