Guangzhou, la grande métropole du sud de la Chine, est devenue la troisième ville chinoise à limiter le nombre des nouvelles plaques d'immatriculation.
La limitation du nombre de nouvelles plaques vise à « assurer l'efficacité du flux des transports dans la ville, ainsi qu'à préserver et améliorer la qualité de l'air », selon le gouvernement local. L'annonce a immédiatement provoqué une ruée chez les concessionnaires de la part d'habitants voulant effectuer un achat de dernière minute avant l'entrée en vigueur des restrictions.
Auparavant, Beijing a pris une mesure similaire et a introduit un système de tirage au sort pour l'attribution de 240 000 nouvelles plaques d'immatriculation chaque année, et Shanghai est la seule ville de Chine ayant instauré un système de ventes aux enchères pour contrôler l'offre de plaques d'immatriculation. Guiyang, une ville du sud-ouest du pays, limite également le nombre de nouvelles voitures mises en circulation depuis l'an dernier.
La Chine est depuis 2009 le premier marché automobile mondial, avec plus de 18,5 millions de véhicules vendus l'an dernier, et de nombreuses villes chinoises comptent parmi les plus polluées de la planète.
La Chine a lancé une telle mesure dans ces trois métropoles chinoise afin de lutter contre les embouteillages, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Mais ce n'est pas sans inconvénients. Selon le récit d'un concessionnaire, la production automobile croît rapidement, mais les restrictions pressent la demande. Ainsi, à la fin, beaucoup de voitures resteront invendues et ce sera un problème.
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