« L'amarrage entre le module Tiangong-I et le vaisseau spatial habité Shenzhou-IX est un événement historique pour la Chine. Dorénavant, la Chine est devenu un grand pays dans l'industrie spatiale internationale. L'Europe est chargée de renforcer la coopération avec la Chine », a déclaré le directeur de l'ASE (Agence spatiale européenne).

Dans cette mission, les trois astronautes chinois ont travaillé près de deux semaines dans l'espace en effectuant deux amarrages spatiaux. La mission de Shenzhou-IX est une première étape pour que les Chinois puissent achever un séjour plus long dans l'espace. À ce stade, la Chine est devenue le troisième pays à maîtriser cette technologie, après la Russie et les Etats-Unis. L'Europe est en retard dans l'exploration spatiale pour le moment, il faut jouer des expertises et des atouts afin de participer à la coopération internationale.

En ce qui concerne la coopération, le directeur de l'ASE a dit qu'« au cours des dernières années, grâce à la participation dans la station spatiale internationale, ainsi que la coopération bilatérale avec la Russie, et les Etats-Unis, la France, en tant que un membre important de l'ASE, a enregistré de riches expériences dans la recherche de la physiologie et de la médecine».

« Dans le domaine de vols spatiaux habites, la Chine et le Centre national français d'études spatiales ont conclu un accord de coopération dans le domaine des sciences de la vie et de la communication dans l'espace. Récemment, la Chine et la France ont commencé à coopérer sur la mesure des paramètres physiologiques pour des astronautes dans l'espace. Nous nous attendons à l'avenir à approfondir notre coopération avec la Chine », a souligné le directeur de l'ASE.