Un sondage sur la confiance sociale dans la partie continentale de Chine a été publié conjointement par trois universités le 18 octobre, afin d'observer les niveaux de confiance exprimés dans les domaines politique, économique et social.

Sur le sujet très discuté actuellement, « Faut-il aider une personne âgée à se relever après une chute ? », 87,4 % des personnes interrogées ont déclaré que le manque d'aide s'explique par la crainte de s'attirer des ennuis.

Selon un responsable de l'institut des statistiques de l'Université de l'économie et du commerce de la capitale, avec le développement économique et social, plusieurs problèmes sociaux sont apparus. Ainsi, ce sondage a été mené conjointement par le centre d'enquête et de données de l'Université du peuple de Chine, l'institut des statistiques de l'Université de l'économie et du commerce de la capitale et l'institut des statistiques de l'Université centrale des finances et de l'économie, afin d'analyser ce phénomène.

L'enquête montre que la crise de confiance est mise en évidence à trois niveaux. Entre autres, la méfiance entre les gens est plus grande. 26 % des répondants sont optimistes sur l'action du gouvernement contre les problèmes de sécurité alimentaire. 12,3 % pensent que l'huile de cuisine recyclée n'est pas utilisée dans les grands établissements de restauration. Seulement 8,1 % estiment que la confiance interpersonnelle est élevée dans la société actuelle.

À la question du moment, « Faut-il aider une personne âgée à se relever après une chute ? », 64,8 % des répondants jugent que les gens autour doivent la relever. 26,9 % disent que cela dépend des circonstances. Seulement 8 % pensent que l'on ne doit pas l'aider.

Selon les enquêteurs, ces données montrent que bien que les valeurs morales existent, la crise de confiance sociale produit un impact sur les jugements moraux.

Un autre ensemble de données du sondage montre que 7,2 % des personnes interrogées disent que la raison principale de ne pas aider une personne âgée au sol est que cela ne les regarde pas, tandis que 87,4 % craignent que l'aide apporte des ennuis. En effet, ce deuxième cas est l'expression la plus fondamentale de la crise de confiance sociale. Par ailleurs, 5,3 % des répondants évoquent le manque de connaissances médicales et la crainte de blesser davantage la personne âgée comme raisons principales pour ne pas la relever.