Avec la réouverte des stands de kebab, des boutiques, des banques et des bureaux de poste, la vie est en passe de revenir à Urumqi, capitale de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), après les émeutes du 5 juillet.
Le bus N° 104 a recommencé à circuler vendredi et l'ensemble des 43 lignes de bus tournent normalement, indique le Groupe des transports en commun d'Urumqi.
La sécurité a été renforcée et à bord de chaque bus se trouve un garde de sécurité, a-t-on appris vendredi de même source. Environ 190 bus ont été incendiés ou cassés lors des émeutes, qui ont fait 156 morts.
Du personnel spécial patrouille le long des principales lignes de bus, des stations-service et des parkings, selon la même source.
Tous les bureaux de poste d'Urumqi ont repris leurs services, a indiqué vendredi la Poste de la ville.
Les lettres d'admission envoyées à Urumqi par les universités des quatre coins du pays arriveront à temps chez les candidats, a annoncé la Poste. C'est justement le moment où les établissements supérieurs chinois recrutent leurs nouveaux étudiants parmi ceux qui ont passé, le mois dernier, le concours national d'entrée à l'université.
La succursale de la Banque de l'Asie de l'Est à Urumqi, qui se trouve sur la Place du Peuple, principal lieu des émeutes de dimanche, a rouvert ses portes jeudi.
"Les émeutes auront un impact à un court terme sur le Xinjiang, mais cet impact diminuera avec le temps," a déclaré une employée de la banque, qui a demandé garder l'anonymat.
"Le Xinjiang était un eldorado de développement grâce à ses ressources particulières et à sa position géographique," a-t-elle ajouté, "Plusieurs sociétés étrangères souhaitent pénétrer les marchés d'Asie centrale par le Xinjiang."
|