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Plusieurs éléments tendent à prouver la responsabilité de Rebiya Kadeer dans les émeutes du Xinjiang

Derrière les émeutes meurtrières qui ont éclaté au Xinjiang le 5 juillet et qui, selon les sources gouvernementales, auraient fait 156 morts et plus de 1 000 blessés, se cache le Congrès ouïgour mondial, mouvement séparatiste dirigé par Rebiya Kadeer.

Des preuves révèlent que les émeutes ont été organisées. Selon certaines sources, elles auraient été instiguées et organisées par le Congrès ouïgour mondial dirigé par Kadeer.

Le Congrès s'est servi de l'affrontement, qui a éclaté dans une usine de la province du Guangdong le 26 juin entre des travailleurs ouïgours et Hans et au cours de laquelle deux Ouïgours ont été tués, pour semer le chaos.

Le 1er juillet, le Congrès a tenu une réunion spéciale au cours de laquelle il a comploté pour semer le trouble en envoyant des messages par le biais d'Internet, de téléphones et de téléphones mobiles.

Le 4 juillet, des personnes à l'intérieur du pays ont commencé à répandre sur Internet des messages encourageant la population à se rendre, le 5 juillet, sur la Place du Peuple d'Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, pour protester et soutenir les séparatistes vivant à l'étranger.

Le 5 juillet à 1h06 du matin, la police d'Urumqi a été informée que certaines personnes diffusaient des informations illégales, appelant à un rassemblement le 5 juillet à 19 h sur la Place du Peuple.

D'après des enregistrements téléphoniques, le 5 juillet à 11 h du matin, Kadeer aurait déclaré lors d'une conversation avec son jeune frère vivant à Urumqi : « Beaucoup de choses se sont passées, et nous savons tous que quelque chose va se produire à Urumqi demain soir ».

Le 6 juillet, Kadeer a tenu une réunion d'urgence avec certains hauts membres du Congrès afin de mettre en place une stratégie, l'objectif étant de provoquer des manifestations à la fois en Chine et à l'étranger et de demander l'intervention des gouvernements étrangers et des institutions des droits de l'homme.

Leurs manigances se sont immédiatement concrétisées, le lundi matin, par l'attaque du consulat de Chine à Munich (Allemagne) et l'après-midi, par les violences perpétrées par près de 150 séparatistes devant l'ambassade de Chine aux Pays-Bas.

Tous ces faits accusent Kadeer, dont le parcours personnel comporte des preuves de son implication dans le mouvement séparatiste.

Kadeer a été élue en 2006 présidente du Congrès, qui a été fondé en 2004 à Munich.

Selon le gouvernement le Congrès, organisation qui prétend représenter les intérêts du peuple du Turkestan oriental, se consacre entièrement à l'organisation d'activités sécessionnistes au nom des droits de l'homme et de la démocratie.

Née au Xinjiang en 1951, Kadeer, ancienne femme d'affaires, a illégalement fait fortune dans les années 1980 grâce à des évasions fiscales et à des fraudes. Elle fut condamnée à 8 ans d'emprisonnement en 2000 pour avoir illégalement divulgué des secrets d'État et a été relâchée sous caution en 2005 afin de suivre des soins médicaux aux États-Unis.

Selon Wang Lequan, chef du Parti communiste du Xinjiang, elle serait immédiatement rentrée en contact avec des terroristes d'outre-mer, des séparatistes et des forces extrémistes.

Kadeer a déclaré que le Congrès devrait saboter les activités organisées à l'occasion du 60e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine qui aura lieu cette année au mois d'octobre.

Présentée comme la « mère du peuple ouïgour » par les terroristes du Turkestan oriental, Kadeer se rend régulièrement en Allemagne et dans d'autres pays du nord de l'Europe pour y établir des contacts.

« Le parcours de Kadeer lui permet d'obtenir la reconnaissance des forces du Turkestan oriental installées à l'étranger et son expérience de tirer profit des forces occidentales anti-chinoises », a déclaré Ma Dazheng, directeur du centre de développement et de recherche du Xinjiang relevant de l'Académie des Sciences sociales de Chine.

« Les forces terroristes du Turkestan oriental présentent Kadeer comme une personnalité comparable au Dalaï-lama, capable de promouvoir son influence internationale ». C'est ce qu'a déclaré Pan Guang, spécialiste des questions internationales et directeur du Centre sur les Études internationales de Shanghai.

« En fait, ce qu'ils veulent c'est suivre la lignée du Dalaï-lama afin d'internationaliser le soi-disant problème du Xinjiang », a-t-il déclaré en guise de conclusion.

french.china.org.cn     2009/07/10

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