Les intermédiaires locaux qui ont mené les émeutes pour des raisons politiques devraient être confrontés à leur responsabilité pour avoir mis à sac les villes appartenant collectivement aux Ouigours, Hans (la majorité chinoise), Kazhaks, Huis et neuf autres ethnies, ainsi qu'avoir nui à leurs commerces prospères.

Aujourd'hui, il n'est que trop évident de voir combien leurs actes irresponsables ont blessé tous les habitants du Xinjiang.

Les petits groupes de séparatistes et leurs sympathisants à l'étranger devraient être frustrés par leurs tentatives de semer la haine raciale et religieuse dans le Xinjiang.

Le Xinjiang n'appartient exclusivement à aucune ethnie ; et ceci n'a même jamais été le cas dans l'histoire des antiques routes de la soie. La politisation de l'incident du Shaoguan ou de tout autre conflit isolé est aussi pernicieuse et méprisable que cet acte désespéré commis par l'individu ayant propagé la rumeur.

Il est aisé de voir le mince fil par lequel tient le sincère espoir des séparatistes de mener leur grand, mais néfaste plan à sa fin. Tout ce qu'ils peuvent faire à présent est d'attiser les violences et d'attirer l'attention des médias en sacrifiant la jeunesse coléreuse de leurs villes natales. La destruction et les morts qu'ils sèment seront bientôt dévoilés comme preuve de la manière dont ces individus poursuivent leur hideuse cause.

Toutes les ethnies du Xinjiang comprendront la nécessité d'une plus grande vigilance et d'une sécurité renforcée afin de protéger leur vie paisible.

De même, des explications plus poussées pourraient être nécessaires pour éduquer les habitants du Xinjiang et du pays au sujet des douloureuses conséquences de toute tentative, délibérée ou non, de mettre en péril l'unité de toutes les ethnies de Chine.