Dimanche soir, des taches de sang étaient visibles dans les rues commerçantes du Xinjiang, la région chinoise à la frontière de l'Asie centrale à majorité musulmane. Des émeutes ont éclaté, fomentées par des petits groupes indépendantistes basés à l'étranger.
Le gouvernement de la région autonome ouïgoure du Xinjiang a recueilli le soutien de la population en prenant des mesures rapides pour mettre fin aux violences. Il ne fait aucun doute que la paix et l'ordre seront rétablis et que, plus important encore, le Xinjiang ne sera jamais séparé de la République populaire de Chine, que ce soit pour des motifs raciaux ou religieux.
L'effusion de sang est regrettable. Encore plus regrettable est le fait que l'évènement utilisé par les séparatistes pour attiser les violences fut une rixe entre ouvriers d'une usine de jouet (à investissement hongkongais) de Shaoguan dans la province du Guangdong (sud de la Chine). La querelle aurait été causée par un message sur internet posté par un candidat non embauché rapportant des allégations de viol sur une jeune femme par quelques employés de l'usine.
La rixe nocturne a tué deux ouvriers ouïgours. Alors qu'aucune preuve ne permet de supporter ces allégations de viol, la police locale a déjà interpelé la personne soupçonnée d'avoir lancé la rumeur. La presse chinoise a consacré une large couverture à cet incident.
Nous souhaitons présenter nos sincères condoléances aux victimes et aurions souhaité que les ouvriers ouïgours innocents eussent été protégés par la direction de l'usine et par le gouvernement du Shaoguan. Néanmoins, nous condamnons sans équivoque les personnes basées à l'étranger ayant instigué, sous couvert de revanche, les violences du Xinjiang.
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