Faisons taire les hypocrites des « droits de l'homme ». Aucun prétexte ne peut justifier les atrocités ignobles qui ont été affligées à des citoyens innocents lors des émeutes de dimanche à Urumqi.
Le carnage sans distinction a transformé, cette nuit-là, Urumqi en ville de terreur, provoquant la mort de centaines de personnes et en blessant d'autres sans aucune raison. Aucun esprit sain ne peut supporter les images d'une brutalité sauvage qui déferlent sur les écrans de télévision. Les carcasses des véhicules incendiés, les magasins défoncés et pillés, les victimes sans défense étendues par terre et baignant dans leur sang. Notre sang boue en voyant les foules sanguinaires saccager sur leurs passages la charmante ville d'Urumqi.
C'est un crime contre l'humanité.
Les auteurs doivent être démasqués. La justice doit être rendue. Un message clair et fort doit être envoyé : le pays exerce une tolérance zéro vis-à-vis de la haine ethnique.
Les prédicateurs des “droits de l'homme” et les séparatistes ouïgours avaient déjà planifié ces actes dans leur tête, faisant passer les meurtres, les incendies, les pillages et les saccages en rassemblement « pacifiste ». Tout comme ce fut le cas lors des troubles du 14 mars 2008 à Lhassa, de telles personnes ne voient aucun inconvénient à mentir du moment que cela sert leurs intérêts politiques.
Selon les premières informations, les émeutes d'Urumqi sont étroitement liées à des instigateurs d'outre-mer. Les séparatistes ouïgours d'outre-mer se sont servis de l'évènement du 26 juin survenu dans une usine de jouets du Guangdong et qui a couté la mort à deux travailleurs ouïgours lors de violents affrontements entre des Ouïgours et d'autres employés. Cette tragédie est le résultat d'une rumeur calomnieuse.
A l'heure actuelle, les instigateurs se servent de cette rumeur pour attiser l'hostilité entre les peuples han et ouïgour.
D'une part, ils souhaitent que les bandits ouïgours soient « plus courageux » et fassent le « maximum de bruit ». D'autre part, ils feignent l'innocence pour profiter de l'ignorance de la population vivant à l'étranger.
Peu de doute que certaines personnes parmi cette population en colère seront à tort pointées du doigt. Les rumeurs venues de l'extérieur ne devraient pas influencer la mise en application de la loi à l'intérieur du pays. Nous avons notre propre loi sur la criminalité. Lors des émeutes, des crimes ont été commis.
Les instigateurs ouïgours d'outre-mer ont avivé les tensions raciales, en affirmant que les autorités avaient réglé « injustement » l'incident de Shaoguan, faisant d'un simple crime un incident racial. Ce qui est infondé dans la mesure où l'enquête sur l'incident de Shaoguan est toujours en cours. En quoi la conclusion peut-elle être « injuste » ?
De plus, leur tactique maladroite dévoile un complot sournois visant à envenimer les relations entre les peuples han et ouïgour. Dans cet objectif, ils feront tout pour que l'enquête criminelle ait l'impression de faire preuve de discrimination raciale envers les Ouïgours.
Tous les citoyens de ce pays doivent être égaux devant la loi, peu importe qui ils sont. Ouïgours ou pas, ceux qui ont commis des crimes lors des émeutes d'Urumqi doivent être tenus pour responsables. |