60 médias étrangers et 80 médias chinois étaient invités à la conférence organisée conjointement le 7 juillet à midi par la Région autonome ouïgoure du Xinjiang et la ville d'Urumqi
De suite après les violences survenues le 5 juillet à Urumqi, la ville a été ouverte aux médias étrangers. Actuellement, une soixantaine de médias étrangers sont arrivés à Urumqi pour couvrir l'évènement.
« Après cet incident, l'attitude du gouvernement a été très ouverte », a déclaré Li Taide, journaliste pour le magazine britannique « The Economist », qui est arrivé le 6 juillet dans la ville après avoir vu les reportages chinois et déjà commencé son travail.
« Je me suis rendu sur le terrain où ont eu lieu les émeutes et à l'hôpital. C'est terrible. Les victimes ont le corps et le visage couverts de sang. Beaucoup de magasins ont été détruits. Il y a des débris de verre par terre », a déclaré Li Taide dans un chinois parfait. Beaucoup de personnes interviewées lui ont dit qu'elles ne savaient pas pourquoi elles avaient reçu ces coups. Selon lui, son travail et ses déplacements dans la ville n'ont pas été entravés. Il souhaite entrer davantage en contact avec les habitants locaux et se renseigner sur leur situation.
Le gouvernement de la région autonome du Xinjiang et la municipalité d'Urumqi ont ouvert, le 6 juillet dans l'après-midi, un centre de presse pour les journalistes chinois et étrangers, tout en leur fournissant l'accès à l'Internet. Des techniciens sont disponibles 24 h sur 24 pour résoudre toutes sortes de problèmes éventuels.
Selon une source bien informée, 60 médias étrangers étaient invités à la conférence organisée conjointement le 7 juillet à midi par la Région autonome ouïgoure du Xinjiang et la ville d'Urumqi. |