Des tibétologues chinois ont appelé les médias suisses à informer les Suisses du réel Tibet.
Une délégation chinoise de tibétologues, dirigée par Zheng Dui, directeur de l'Institut d'études religieuses, du Centre de recherches de la tibetologie de la Chine, a rencontré vendredi des représentants des médias suisses.
Selon Zheng Dui, certains tendent à rendre mystérieux le Tibet alors que la région est en réalité ni un "paradis" ni un "enfer".
En réponse à une question du journal "Le Temp" selon lequel le Dalaï Lama a appelé le Tibet "enfer", Zheng a déclaré que le mot dans la culture tibétaine fait référence à une place extrêmement terrible, bien pire que n'importe quelle guerre ou catastrophe dans le monde actuel.
Le Tibet n'est pas une utopie et fait partie du village planétaire. Le Tibet est également confronté à des problèmes et à des défis dans son processus de développement, notamment de son bas niveau de saut et les perturbations des tentatives séparatistes, a-t-il dit.
Le Tibet a des avantages dans des domaines tels que l'écologie, la conservation de l'environnement et la protection de sa culture traditionnelle, a déclaré Zhang.
Le gouvernement et la population tibétains ont besoin de s'appuyer sur l'expérience acquise et les leçons pour maintenir un développement harmonieux de la région, at-il ajouté.
Les Tibétains sont les constructeurs et les participants actifs à la nouvelle vie socialiste. Ils sont également les bénéficiaires des fruits de la politique chinoise de réforme et d'ouverture, a affirmé le tibetologue.
En réponse à une question posée par la Radio 24 concernant l'avenir de la culture tibétaine, Zheng a dit que le Tibet a une brillante culture, qui est un élément important des civilisations de la Chine et du monde.
Le gouvernement chinois a adopté une politique spéciale sur le Tibet et a fait beaucoup d'efforts pour protéger sa culture, ce qui peut se traduire par le biais de divers domaines comme les religions, les constructions et les oeuvres littéraires, a-t-il dit.
Zheng a exprimé la conviction que, avec le soutien du gouvernement chinois, la culture tibé taine aura de bonnes perspectives à travers les efforts déployés par les Tibétains.
Il a également condamné la soi-disant "autonomie" proposée par le Dalaï Lama, qui affirmait à plusieurs reprises qu'il avait renoncé à sa demande pour "l'indépendance" du Tibet, mais ses actes contradisent ses paroles.
Zheng a souligné que Dalaï a non seulement renoncé complètement à sa demande pour "l'indépendance" du Tibet, mais a également refusé de reconnaître le Tibet comme faisant partie de la Chine ou de l'actuel système social dans la région.
Le soi-disant "Grand Tibet" présenté par Dalaï est un pas dans la direction opposée, a-t-il ajouté.
Le développement au Tibet depuis 50 ans a démontré que le système d'autonomie régionale des minorités ethniques est conforme à la situation actuelle en Chine, a-t-il déclaré. |