Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
CHINE
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Tibet : un chercheur chinois réfute les critiques de l'Occident

Un chercheur chinois influent sur le Tibet a réfuté mardi les critiques de l'Occident vis-à-vis de la politique de la Chine sur le Tibet, tout en soulignant que l'unique culture et environnement au Tibet était "bien protégé" grâce aux efforts déployés engagés par le gouvernement central chinois et son peuple depuis 50 ans.

"Le gouvernement chinois a fait d'énormes efforts pour promouvoir le développement dans la Région autonome du Tibet", a souligné Hao Shiyuan, directeur du Centre des recherches historique et culturelle du Tibet de l'Académie des sciences sociales de Chine (CASS), lors d'un séminaire tenu à Washington.

"Pour chaque 100 yuans (14,6 dollars) du budget local de la région autonome, 93 yuan (13,6 dollars, soit 93%) proviennent du gouvernement central et d'autres provinces ou régions autonomes soeurs", a précisé M. Hao, également directeur de l'Institut des études de l'ethnologie et de l'anthropologie de la CASS.

Selon lui, le gouvernement central chinois donne toujours une priorité à la protection environnementale afin de promouvoir le développement du Tibet, bien qu'il s'agisse d'un grand défi pour un équilibre entre le développement économique et la protection environnementale.

Par exemple, a-t-il dit, pour protéger l'environnement, la population doit préserver la diversité biologique locale. Le moyen le plus efficace de protéger la diversité consiste à créer des réserves naturelles ou zones de protection naturelle, a noté le chercheur chinois.

Les réserves naturelles représentent 15% du territoire terrestre de la Chine, un taux plus élevé que la moyenne internationale (10%). Quant au Tibet, qui possède plus de 40 réserves naturelles différentes, la proportion est de 30%, un pourcentage beaucoup plus élevé que le niveau national, a poursuivi M. Hao.

Afin de protéger l'environnement au Tibet, a rappelé M. Hao, le gouvernement central chinois a par ailleurs encouragé le développement des industries amicales à l'environnement, notamment le tourisme.

Grâce à ces efforts, le Tibet s'est classé au premier rang en termes d'index écologiques, indicateurs utilisés pour mesurer la qualité d'environnement à travers le pays, a dit M. Hao, qui conduit une délégation de chercheurs chinois aux Etats-Unis.

"Donc, il est totalement sans fondement pour des pays occidentaux d'attaquer la Chine sur cette question", a souligné M. Hao.

Concernant la sympathie aveugle de certains pays occidentaux avec le dalaï lama, le professeur a indiqué qu'il semble que ces pays souffrent d'"une amnésie collective" sur ce qu'avait été le Tibet autrefois sous le règne théocratique de dalaï lama.

C'est notamment par les ouvrages et mémoires de certains explorateurs occidentaux qui se sont aventuriés au Tibet dans le passé que le monde a commencé graduellement à connaître la cruauté du servage au Tibet qui a existé jusqu'à la réforme démocratique en 1959, a rappelé M. Hao.

L'"amnésie collective" et les préjugés de certains pays occidentaux sur les affaires concernant le Tibet reflètent une mentalité démodée du temps de la Guerre froide, a estimé M. Hao.

Le séminaire, tenu dans le centre-ville de Washington, a réuni un nombre de chercheurs chinois d'outre-mer et d'étudiants chinois poursuivant leurs études aux Etats-Unis.

Agence de presse Xinhua     2009/03/25

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes
Les experts chinois du Tibet rencontrent des médias et des érudits américains
L'abolition du servage au Tibet a été un choix historique et libre du peuple du Tibet
L'émancipation des serfs du Tibet comparable à l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis (boudda vivant)
L'évolution des transports au Tibet
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme

Retournez en haut de la page