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Le gouvernement chinois nie toute implication dans la vente aux enchères des deux bronzes du Yuanmingyuan

Shan Jixiang, directeur de l'Administration d'Etat du Patrimoine culturel (AEPC), a nié vendredi l'implication du gouvernement chinois dans l'achat des deux pièces en bronze pillées de l'ancien Palais d'été Yuanmingyuan et vendus aux enchères par Christie's à Paris, indiquant que l'enchérisseur avait agi de manière privée.

"L'achat était un acte personnel", a indiqué Shan Jixiang.

M. Shan a déclaré que le département du patrimoine culturel ne savait rien de l'achat avant que l'enchérisseur n'annonce son identité lundi. "L'AEPC n'a rien à voir avec l'affaire", a-t-il fait savoir.

La Chine a essayé à plusieurs reprises de dissuader Christie's de mettre aux enchères les deux bronzes, une tête de rat et une autre de lapin, qui faisaient partie d'une série de 12 têtes animales décorant une fontaine dans l'ancien Palais d'été de la Dynastie des Qing (1644-1911). Ils furent pillés par la coalition militaire anglo-française pendant la Seconde Guerre de l'Opium en 1860.

Les deux bronzes ont été vendues aux enchères pour 14 millions d'euros (17,92 millions de dollars) chacun la semaine dernière. Les départements du patrimoine culturel chinois ont réagi en imposant un contrôle strict de l'import-export par Christie's en Chine.

Lundi, le collectionneur chinois Cai Mingchao a reconnu son statut d'enchérisseur mais a refusé de payer les deux bronzes, ces dernières ne pouvant pas entrer en Chine à cause du contrôle strict de l'AEPC.

Shan Jixiang a cependant indiqué que le nouveau règlement ne s'appliquait qu'aux pièces soumises par Christie's aux départements culturels chinois pour les contrôles d'entrée ou de sortie. Le règlement n'empêche donc pas le retour des reliques chinoises pillées, a-t-il ajouté.

Shan Jixiang a aussi démenti des rapports selon lesquels Christie's avait proposé au gouvernement chinois d'acheter les deux pièces à bas prix.

Christie's a exprimé sa volonté de coopérer avec le gouvernement chinois, mais il n'a jamais essayé de vendre les deux bronzes à la Chine à bas prix, a fait savoir M. Shan.

L'AEPC a annoncé dans un communiqué que la Chine s'efforcerait d'obtenir le retour de ces sculptures "par tous les moyens en vertu des conventions internationales et des lois chinoises intéressées".

 

Agence de presse Xinhua     2009/03/06

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