Depuis 1959, date du lancement de la réforme démocratique, les membres des différentes ethnies vivant au Tibet jouissent pleinement de leurs droits démocratiques.

Depuis cinquante ans, grâce aux efforts des différents échelons des gouvernements locaux, la stabilité règne au Tibet où les différents groupes ethniques cohabitent, s'entraident et se développent harmonieusement.

Chaque année au printemps, les délégués venus des différentes régions du Tibet se réunissent à Lhassa pour participer à l'assemblée générale régionale annuelle et exercer leurs droits conformément à la procédure légale. Un délégué en provenance de Nyingchi a déclaré : « Dans la société obscure de servage, une poignée d'aristocrates, pour défendre leurs propres intérêts, pratiquaient le despotisme envers la majorité de la population. Or, désormais, les masses populaires des différents groupes ethniques du Tibet exercent pleinement leurs droits et gouvernent l'État ».

Afin que les Tibétains améliorent leur façon d'administrer les affaires nationales et locales, l'État accorde une grande importance à la formation des cadres minoritaires. Actuellement, les Tibétains et les cadres issus d'autres minorités ethniques occupent 70,4 % des postes de direction au niveau régional. Les responsables du Parti, les fonctionnaires ainsi que les agents professionnels et techniques, en majorité Tibétains, constituent les piliers des équipes dirigeantes à divers échelons et dans différents domaines.

Au cours des cinquante dernières années, les us et coutumes, les traditions et les cultures des différentes ethnies vivant sur le Toit du monde ont été respectés et transmis de manière scientifique. La liberté de croyance religieuse a également était respectée et préservée. Parallèlement, l'apprentissage, l'usage et le développement des dialectes et écritures ethniques ont été parfaitement garantis.

Danzeng Lunzhu, tibétologue et directeur adjoint de l'Institut de recherche sociale et économique du Centre d'études tibétaines de Chine, a mené une enquête pendant plus de vingt ans sur les relations entre les diverses ethnies vivant à Lhassa. Les résultats révèlent que le taux de mariage entre Tibétains et Hans a atteint la barre des 10 % au cours de ces dernières années. Les mariages entre Tibétain et Hui sont également nombreux. Cela témoigne d'une certaine façon du bon état des relations interethniques.

Le 14 mars 2008, des émeutes ont éclaté dans la capitale de la région autonome du Tibet. Losang Shandain, un habitant de Lhassa affilié à aucun parti politique, fut le témoin de ces émeutes : « J'ai vu des gens effrayés être poursuivis et physiquement agressés par des émeutiers. Je les ai aussitôt invités à venir chez moi, leur ai dit de ne pas avoir peur et de faire comme chez eux ». Au cours de l'incident du 14 mars, la famille de Losang a abrité 106 personnes, dont des Tibétains, des Han et des Hui.

Liu Dingwei, un membre de l'ethnie han, a été battu et blessé par des émeutiers. « Bien que je sois arrivé il n'y a pas très longtemps au Tibet, je suis tombé amoureux de cette terre », a-t-il avoué. « Pour garantir la stabilité et la prospérité du Tibet ainsi que le bonheur de sa population multiethnique, j'exercerai mon devoir de gardien fidèle du Parti et du peuple. Je resterai toujours un bon fils du peuple du Tibet ».

Après le violent tremblement de terre qui a ravagé le 12 mai 2008 plusieurs régions du Sichuan (Chine de l'Ouest) et ayant constaté à la télévision l'étendue de la catastrophe, de nombreux cadres et habitants du Tibet n'ont pas hésité à verser des dons en nature ou en espèces. Ces bienfaits ont beaucoup ému les sinistrés.