29 octobre 2008 : une femme du district de Naqu du Tibet fait soigner son enfant dans un établissement médical du bourg.
Depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture, l'État a débloqué au total 1,8 milliard de yuans dans le développement des services médicaux et sanitaires du Tibet. Les subventions médicales annuelles destinées aux paysans et bergers ont dépassé les 20 millions de yuans. En 2008, l'État a augmenté les subventions médicales qui sont passées de 100 à 140 yuans par personne.
Selon des statistiques, au Tibet, le taux de mortalité des femmes enceintes et accouchées et celui des nourrissons sont respectivement de 254,6 sur 100 000 et de 27,1 ‰, soit une baisse respective de 159,2 % et de 176,5 % par rapport au début de la libération pacifique du Tibet.
La médecine et la pharmacie tibétaines, l'une des formes traditionnelles de la culture tibétaine, a également bénéficié d'un soutien considérable de l'État. 36 hôpitaux de médecine tibétaine et sociétés pharmaceutiques tibétaines ont ainsi été établis au Tibet, fabriquant près de 360 produits. En 2007, le secteur de la pharmacie tibétaine a réalisé une valeur de production de 660 millions de yuans.
En 2009, le Tibet continuera à améliorer les conditions médicales et sanitaires de base et fera en sorte d'achever la construction des bâtiments et installations coordonnés pour 70 centres sanitaires au niveau des districts. Il procèdera également à la construction de quatre centres de prévention et de contrôle des maladies ainsi qu'à l'agrandissement de 93 centres de soins au niveau des bourgs et des cantons.
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