Li Yuzhen est enfin soulagée, un deuxième médecin l'ayant assurée qu'elle n'avait été infectée par aucun virus après avoir été victime d'une attaque à la seringue à Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang.
La semaine dernière, un autre médecin lui avait déjà dit de ne pas s'inquiéter après avoir examiné la marque laissée par la seringue, a rélévé Li Yuzhen.
"Mais la marque est devenue rouge et enflée deux ou trois jours plus tard, et j'avais peur d'avoir contracté un virus," a-t-elle expliqué à He Hong, chef du département des maladies cutanées de l'Hôpital général d'Urumqi, affilié à la zone militaire de Lanzhou.
He Hong a mené un examen minutieux et lui a affirmé que ses symptômes ne résultaient pas d'une infection, mais de simples griffures.
"Je peux enfin dormir," a confié Li Yuzhen, poussant un soupir de soulagement.
Les autorités locales ont confirmé vendredi dernier que 531 personnes avaient été victimes d'attaques à la seringue, dont 171 présentent des marques évidentes. La plupart des victimes étaient des Hans.
L'Hôpital général d'Urumqi a affecté trois psychologues à l'assistance aux victimes des attaques à la seringue et a ouvert quatre lignes téléphoniques afin de les rassurer.
De plus, l'hôpital a distribué des journaux locaux relatant les attaques et des brochures sur la prévention des maladies infectieuses.
"Nous souhaitons informer les gens des intentions des 'trois forces' (extrémisme, séparatisme et terrorisme) et leur inculquer des connaissances de base sur les maladies infectieuses afin de les rassurer le plus tôt possible," a déclaré Shen Kaijin, chef du service des urgences de l'hôpital. |