La police d'Urumqi a arrêté 253 suspects de plus parmi les personnes ayant participé aux émeutes du 5 juillet de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), qui ont fait 197 morts.
La plupart des personnes arrêtées et suspectées d'être impliquées dans les destructions à Urumqi ont été dénoncées par des résidents locaux de différentes ethnies, a précisé la police mercredi.
Le nombre d'arrestations a dépassé les mille depuis le 6 juillet, lendemain des violences. La police n'a pas révélé le nombre de relaxes.
Après les violences, les départements de la Sécurité publique du Xinjiang et d'Urumqi ont appelé les résidents locaux à dénoncer les suspects toujours en liberté.
"Le groupe d'investigation pénale de la station de police d'Urumqi a reçu plus de mille pièces d'information sur des suspects par des résidents locaux au 20 juillet. Grâce à ces informations, certains cas extrêmement difficiles ont pu être éclaircis, notamment un où une famille de cinq personnes a été brûlée vive chez elle", a indiqué la police.
"C'est terrible, si je n'avais pas raconté ce que j'avais vu, j'aurais été torturé par ma conscience", a confié un dénonciateur anonyme. |