Rien ne peut excuser les violences survenues récemment dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), face auxquelles tout gouvernement aurait réagi de la même manière que celle employée par le gouvernement chinois, a déclaré mardi un sinologue britannique.

Lors d'une interview accordée à Xinhua, Andrew Methven, directeur de la communication d'une société de conseil britano-chinoise, a exprimé son soutien aux mesures prises par le gouvernement chinois visant à stabiliser la région après les émeutes survenues le 5 juillet à Urumqi, chef-lieu du Xinjiang.

"Je ne pense pas que la violence soit un moyen efficace pour régler une question. N'importe quel gouvernement ou pays dans le monde réagirait de la même manière ou apporterait une réponse similaire face aux événements qui ont eu lieu au Xinjiang", a-t-il indiqué.

"J'ai été surpris d'entendre parler des émeutes survenues au Xinjiang et il est difficile d'imaginer ces émeutes", a-t-il dit.

"Quand j'ai visité le Xinjiang pour la première fois en 2002, j'ai trouvé que les habitants étaient gentils et aimables et qu'ils étaient toujours disposés à aider", a rappelé M. Methven.

"Je pense que l'incident n'a reflété ni une question réligieuse ni une question de race", a souligné M. Methven.

Le gouvernement chinois a bien réagi à cet incident en ce qui concerne sa vitesse de réaction pour contrôler la situation et la garantie de transparence vis-à-vis des médias occidentaux, a-t-il affirmé.

"J'ai appris qu'un centre de presse a été établi à Urumqi juste après les violences et que les médias occidentaux étaient autorisés à se déplacer librement dans la ville", a indiqué M. Methven.

Il a ajouté que l'Ambassade de Chine en Grande-Bretagne a largement collaboré avec la presse occidentale pour relater cet incident.

La Chine a bien fait de communiquer aux médias occidentaux la réalité sur cet incident immédiatement après les événements, a-t-il dit.

Des violences ont eu lieu le 5 juillet dernier à Urumqi, faisant 197 morts et plus de 1.000 blessés.