« Le but de l'enseignement bilingue dans le Xinjiang n'est pas du tout d'affaiblir, ni de remplacer, ni même d'exterminer les langues des ethnies minoritaires », a déclaré Nur Bekri, gouverneur de la région autonome ouïgoure du Xinjiang, lors d'une interview accordée le 18 juillet à des journalistes étrangers.
Nur Bekri espère que les étudiants des ethnies minoritaires du Xinjiang pourront, en plus de la maîtrise de la langue de leur ethnie, acquérir le mandarin. « Dans l'enseignement bilingue, il n'existe aucun refus de la langue maternelle, ni aucune volonté de faire disparaitre la langue maternelle », a souligné Nur Bekri.
« L'enseignement bilingue est chaleureusement accueilli par la plus grande partie de la population. S'il y existe encore des lacunes dans cette mesure, c'est en raison du grand écart entre la promotion du gouvernement et les attentes de la population », a poursuivi Nur Bekri.
Nur Bekri a souligné l'importance de l'enseignement bilingue. Selon lui, si les étudiants des ethnies minoritaires parviennent à maîtriser, en plus de leur langue maternelle, le mandarin, voire même une langue étrangère, ils auront davantage de chances de trouver un emploi et de réussir dans la vie.
« L'enseignement bilingue profite tant à l'individu qu'à l'ethnie », a ajouté Nur Bekri.
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