Les efforts déployés par la Chine pour rétablir la stabilité au Xinjiang (nord-ouest de la Chine), où des émeutes sanglantes se sont récemment produites, ont gagné du soutien de la part de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), qui reconnaît que la stabilité au Xinjiang est bénéfique pour toutes les nations de la région.

L'OCS, une organisation régionale fondée par la Chine et cinq autres pays situés aux confins du Xinjiang (Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) a affirmé dans une déclaration être convaincue que les mesures que le gouvernement chinois est en train d'adopter permettent de rétablir la paix et l'ordre dans cette région autonome.

La déclaration a démontré que les pays membres de l'OCS comprennent bien que la situation au Xinjiang a une étroite incidence sur celle de toute la région environnante, et que la stabilité en Asie centrale et en Asie australe contribue en retour à la promotion de la paix durable et de la prospérité commune de tous les pays de la région.

Historiquement, le Xinjiang est devenu célèbre en raison de son statut clef sur la fameuse Route de la Soie, qui relia l'Est à l'Ouest par le biais d'échanges commerciaux et culturels.

Les échanges commerciaux et culturels sur la Route de la Soie furent très intenses tout au long des dynasties Han et Tang, époques où la stabilité régnait. A d'autres moments, quand le Xinjiang fut en proie à des turbulences, les affaires déclinèrent et les échanges culturels calèrent, affectant même toute la région d'Asie centrale.

La Route de la Soie a été relancée dans le contexte actuel de mondialisation économique. Depuis le lancement de la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur en Chine, le Xinjiang s'est transformé en une plaque tournante pour les échanges commerciaux terrestres entre l'Asie centrale, australe et orientale.

Le volume des échanges commerciaux du Xinjiang avec les pays voisins ont dépassé 14 milliards de dollars américains en 2008, ce qui a fait de Urumqi, la capitale de la région autonome, une ville très prospère en Asie centrale.

Tous ces progrès ne peuvent pas être enregistrés sans une stabilité sociale durable.

Des décennies de stabilité au Xinjiang ont non seulement contribué à la paix et au bien-être de tous les groupes ethniques vivant dans cette région, mais également promu le développement de l'Asie centrale et australe.

Comme le président tadjik, Emomali Rakhmon, l'a signalé, le Xinjiang, qui est frontalier avec le Tadjikistan, a joué un rôle incontournable dans le développement des relations bilatérales dans les domaines économiques et commerciaux.

Cependant, les "trois forces", que sont l'extrémisme, le terrorisme et le séparatisme, ont été attestées comme étant contreproductives pour la stabilité sociale et le bien-être des populations. En utilisant les médias pour provoquer des confusions, les "trois forces" ont également eu recours à la violence pour saper la stabilité sociale au Xinjiang.

Des pays d'Asie centrale, tels que le Pakistan et l'Afghanistan, sont déjà des victimes de ces forces malveillantes. Ces pays, où les "trois forces" sévissent, ont connu des situations chaotiques et ont vu leur développement contrecarré.

Ces forces malveillantes ont également franchi les frontières pour propager les violences et le terrorisme en créant des camps d'entraînement. Des liens ont été établis entre ces forces et les récentes émeutes à Urumqi, capitale du Xinjiang.

La lutte contre ces forces malveillantes profitera sur une large mesure à tous les pays d'Asie centrale et australe, des preuves ayant montré que les "trois forces" nuisent non seulement au Xinjiang mais également à la région toute entière.