Le gouvernement chinois a la capacité de rétablir sous peu la stabilité sociale dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), ont affirmé les auditeurs d'outre-mer de la Radio Chine Internationale (CRI).

Samar el-Sayed, un auditeur en Egypte, a vivement condamné les "voyous inhumains" qui se sont livrés aux actes de violence le 5 juillet à Urumqi, chef-lieu du Xinjiang.

"Ils ont tué et blessé tant de personnes innocentes, avec pour dessein de saboter la paix et la stabilité régionales...Le groupe ayant orchestré les violences cherche à diviser la Chine, semer la panique et nuire à l'unité nationale du pays", a dénoncé cet auditeur.

Il s'est déclaré persuadé sur la capacité du gouvernement chinois et de son peuple de stabiliser la situation au plus vite et de traduire en justice les auteurs des crimes.

Au Népal, Chatnath Acharya a qualifié les violences à Urumqi de "mauvaise nouvelle". "Je souhaite que l'ordre social et la paix au Xinjiang puissent être restaurés à bientôt. Je soutiens la politique chinoise d'une Chine", a-t-il affirmé.

Pour sa part, le Japonais Murakami Takeshi a dénoncé la nature illégale des violences pour résoudre des problèmes, ajoutant qu'elles ne feraient qu'aggraver la douleur à la population et aux groupes ethniques dans la région.

"Je souhaite sincèrement que les problèmes et les douleurs qui en découlent (des violences) puissent être réglés avec succès le plus tôt possible, de manière à assurer un retour de la paix chez les différents groupes ethniques à Urumqi", a-t-il fait savoir.

En outre, le Nigérian Salisu Muhammad Dawanau s'est dit choqué et horrifié par les actes de violence, appelant à un retour de la paix et de l'harmonie à Urumqi au plus vite.

Au moins 184 personnes ont été tuées et plus de 1.000 autres blessées dans les émeutes du 5 juillet.

Selon la police locale, des preuves établies montrent que le mouvement séparatiste, le Congrès mondial ouïgour (CMO), a ourdi les émeutes.