Des couvertures biaisées par des médias occidentaux sur les émeutes sanglantes survenues le 5 juillet dernier à Urumuqi, capitale de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine), ont été dénoncées par le public à travers le monde, notamment par des auditeurs étrangers de la Radio Chine internationale (CRI).
Roberto Carlos, un auditeur aux Etats-Unis, a indiqué qu'il condamnait les violences survenues au Xinjiang et s'est dit fâché contre le fait qu'un grand nombre de médias occidentaux a couvert de manière biaisée ce qui s'est passé. Il a critiqué une chaîne de télévision basée en Floride d'"endommager l'image de la République populaire de Chine par des reportages sur le séparatisme".
Khelil Abdelkader, un auditeur en Algérie, s'est déclaré étonné par un certain nombre de couvertures biaisées sur le Xinjiang par des médias occidentaux.
M. Abdelkader, invité en Chine au début de l'année en tant qu'auditeur lauréat d'un programme questions-réponses de la CRI, a affirmé avoir eu des contacts avec des minorités chinoises.
Il a affirmé avoir été impressionné par leurs vies "harmonieuses et heureuses" grâce aux politiques "préfentielles" adoptées par le gouvernement chinois en leur faveur.
Les médias occidentaux doivent être objectifs et se soumettre aux règles professionnelles et à la déontologie dans leurs couvertures sur le Xinjiang, a souligné M. Abdelkader.
Idriss Booudina, un auditeur marocain, a pour sa part déploré que de nombreux médias occidentaux aient développé une vision biaisée sur ce qui s'est passé au Xinjiang afin de tromper le public et de diffamer la Chine. Il s'est dit dégouté du fait que ceux déguisés en musulmans utilisent la religion pour chercher à réaliser leurs propres objectifs.
Nasser Dhefeer, un auditeur égyptien, s'est dit attristé par les émeutes au Xinjiang. Il a dénoncé les émeutiers, qui ont tenté de saper l'union nationale en Chine en commettant des violences. "J'ai sincèrement prié pour que la tragédie sanglante ne se répète plus", a déclaré M. Dhefeer. |