Les représentants des groupes ethniques et des milieux religieux de Chine ont condamné jeudi les émeutes mortelles du 5 juillet qui ont fait 156 morts et un millier de blessés à Urumqi, capitale de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest).
Les émeutes ne sont ni d'origine ethnique ni religieuse, il s'agit "d'une grave violence criminelle planifiée à l'étranger et réalisée à l'intérieur du pays", qui "a brutalement piétiné les droits de l'Homme et la conscience des êtres humains", ont souligné ces représentants, lors d'un symposium organisé par le Département du travail du Front uni du Comité central du Parti communiste chinois (PCC).
Les participants ont vivement condamné à cette occasion la violence et exprimé leur soutien ferme aux mesures prises par le PCC et le gouvernement chinois pour faire baisser la tension et assurer la stabilité dans la région.
Lors du symposium, le Département du travail du Comité central du PCC a présenté aux participants la situation sur les émeutes mortelles du 5 juillet à Urumqi.
La liberté et le culte religieux des citoyens ont été totalement garanties et respectés dans le pays et tous les groupes ethniques et les milieux religieux accordent un grand prix à l'actuelle situation de la solidarité, ont fait remarquer ces représentants.
Ils ont affirmé qu'ils allaient faire tout ce qui est possible pour dire la vérité aux compatriotes des groupes ethniques et aux adeptes des religions, dénoncer les tentatives vicieuses des séparatistes et empêcher de nouveaux troubles menés par des forces hostiles.
Parmi les participants à ce symposium, figuraient notamment le président de l'Association des Bouddhistes de Chine Yi Cheng, le président de l'Association islamique de Chine Chen Guangyuan et celui de l'Association des Protestants de Chine Gao Feng. |