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Des habitants ouïgours dénoncent les violences : « Ils troublent notre vie paisible »

« Notre vie quotidienne est gravement touchée et notre sécurité n'est plus assurée », a déclaré Abudurousuli Yasheng. Il éprouve encore une certaine frayeur en évoquant les violences du 5 juillet.

« Je suis très en colère. Ces émeutiers ont gravement nui aux personnes respectables », a déclaré ce membre de l'ethnie ouïgoure. Sa famille habite dans une cour de la rue Houquan d'Urumqi, entourée de logements occupés par 17 foyers. Parmi ces foyers, 14 sont membres d'ethnies minoritaires et 3 de l'ethnie Han.

Avant les violences du 5 juillet, ces familles menaient une vie paisible et tranquille. Ils possèdent tous un commerce. La famille de Yasheng qui compte cinq membres vit du commerce d'anciens meubles. Les autres familles fabriquent des vêtements, vendent des crêpes ou des étuis de téléphones portables, mais les violences du 5 juillet sont venues troubler leur vie paisible.

« Ce jour-là, aux alentours de 18 h, le propriétaire de mon logement m'a téléphoné et a conseillé à mes voisins et à moi de ne pas sortir ce soir-là et de fermer la cour à clef. Il m'a dit que quelque chose allait se produire », a rappelé Yasheng.

Les voisins sont rentrés à temps et ont fermé la cour à clef. C'est ainsi qu'ils ont pu échapper au désastre.

« Ils ont détruit notre vie paisible », a déclaré Tulaike, un voisin de Yasheng également membre de l'ethnie ouïgoure. Le 5 juillet dans l'après-midi, il vendait comme à son habitude des abricots à Erdaowan quand soudain il a vu de plus en plus de gens se rassembler et courir. Se rendant compte que quelque chose n'allait pas, il est rapidement retourné chez lui par triporteur. C'est ainsi qu'il a pu échapper au drame.

Sur le triporteur, les abricots qui avaient été cueillis deux jours auparavant ont commencé à pourrir. « Je vends généralement 130 à 140 livres d'abricots par jour ce qui me rapporte 70 à 80 yuans. Dans cet incident, j'ai perdu le travail de deux jours », a déploré Tulaike.

« Ces émeutiers ont changé notre vie. Nous n'avons plus de travail maintenant. Ce n'est pas pratique de faire des achats et de se déplacer », a déclaré Yasheng.

« Nous espérons que le gouvernement pourra sanctionner comme il se doit ces émeutiers afin de préserver l'harmonie et la stabilité du Xinjiang », a déclaré Yasheng, les yeux pleins d'espoir.

french.china.org.cn     2009/07/08

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