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Les débuts d'un travail de longue haleine

 

Le programme

Depuis que la Chine a lancé sa campagne de développement de l'Ouest en 1998, le gouvernement central a attaché beaucoup d'importance à la restauration écologique le long du fleuve Tarim. Le 27 juin 2001, le Conseil des affaires d'État a approuvé le programme détaillé de préservation écologique et de contrôle de l'eau qui a nécessité un investissement total de 10,7 milliards de yuans (1,3 milliard d'USD).

La protection et la réhabilitation des forêts et des prairies le long des cours supérieurs et moyens du fleuve ainsi que l'amélioration de l'environnement écologique autour des cours inférieurs constituent les deux principaux objectifs de ce programme.

“Dans le Xinjiang semi-aride, partout où il y a de l'eau, il y a des oasis et de l'espoir ”, a déclaré Tohti. Il s'agit encore d'une loi simple et cruelle de la nature. Les gens vivent et se déplacent le long des cours d'eau. Sans eau, les oasis n'existeraient plus. Ceci explique en partie la disparition de l'ancienne ville de Loulan et des autres civilisations des oasis.

À neuf reprises en mai 2000 et en octobre 2007, le Xinjiang a déversé un volume d'eau estimé à 2,3 milliards de m3 du fleuve Kongquehe dans la zone aride des cours inférieurs du fleuve Tarim. À six reprises, de l'eau a été déversée dans le lac Taitema où le fleuve Tarim finit sa course. Avant ce programme de détournement de l'eau, les cours inférieurs du fleuve étaient asséchés depuis près de 30 ans.

Les résultats obtenus par ce programme sont positifs et indéniables. Le niveau des nappes phréatiques, situées sur les rives des cours inférieurs du fleuve, est passé en moyenne de 8-12 m à 4,13 m. Selon le rapport réalisé par l'ARFT, le nombre des variétés de plantes est passé de 17 à 46. De plus, on peut apercevoir le long de ces cours de nombreuses espèces d'animaux sauvages.

L'amélioration de l'environnement n'a pas seulement profité qu'aux plantes et aux animaux sauvages. Elle a également contribué à l'amélioration de la vie de la population locale. En 1999, le PIB du district de Weili était de 237 millions de yuans et le revenu par habitant des fermiers et des bergers était, quant à lui, de 2 422 yuans. En 2005, le PIB a atteint les 1,6 milliards et le revenu par habitant est passé à 4 577 yuans.

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french.china.org.cn     2009/05/08

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