Tout a commencé avec le film “The Great River”, dont la première a eu lieu le 6 mai à Urumqi, capitale de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest de la Chine).
Le film raconte l'histoire de deux générations de Chinois qui ont consacré leur jeunesse, voire leur vie, à la protection et au développement de la région du fleuve Tarim. Rassemblant des vedettes ouïgoures, han et étrangères, ce film, sur fond d'histoire d'amour, a attiré des centaines de spectateurs de la région, désireux de revivre sur grand écran l'histoire de cette période.
Entièrement tourné dans le Xinjiang, « The Great River » regorge de scènes à couper le souffle, telles que celles des tempêtes de sable ou des impressionnantes inondations, même si la plupart d'entre elles ont été réalisées par ordinateur.
“Le film dépeint le travail des habitants de la région du Fleuve Tarim pour la protection de l'environnement et le développement de l'économie locale », a expliqué le directeur de l'administration de la région du fleuve Tarim (ARFT), Tohti Ahmati, après la première. « Dans le film, l'histoire a une fin, mais dans la réalité les travaux de restauration de l'environnement, commencés il y a plusieurs décennies, ne sont pas prêts de s'achever. Ce que nous avons réalisé et accompli jusqu'à aujourd'hui n'est que le début d'un long parcours », a-t-il ajouté.
Le fleuve
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