Articles de luxe possédés par les propriétaires de serfs avant la réforme démocratique
Le public s'intéresse au montant de la fortune que possédait le Dalaï-lama en 1959, date de la réforme démocratique au Tibet. Selon des statistiques du livre blanc intitulé « Les 50 ans de la réforme démocratique au Tibet » publié par le Bureau d'information du Conseil des Affaires d'État, en 1959, le 14e dalaï-lama possédait 160 000 taëls d'or, 95 millions de taëls d'argent, 20 000 bijoux et jades. Par ailleurs, il disposait également de plus de 10 000 vêtements en soie et en fourrure, dont une centaine de manteaux incrustés de bijoux et de pierres précieuses, coûtant chacun des dizaines de milliers de yuans.
Avant 1959, le Tibet était régi par un système de servage féodal, marqué par l'union du pouvoir et de la religion. La classe des propriétaires de serfs, comprenant les familles de chefs, les aristocrates et les monastères ainsi que leurs représentants, occupait 5 % de la population totale du Tibet et détenait l'ensemble des terres, des pâturages, des montagnes boisées, des cours d'eau et du bétail.
Selon des statistiques, avant la réforme démocratique au Tibet, le clan du 14e dalaï-lama détenait 27 manoirs, 30 pâturages ainsi que 6 000 serfs.
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