Un haut responsable tibétain a averti le dalaï lama jeudi qu'il devait respecter les conventions en matière de réincarnation et a rappelé que la succession du "Bouddha vivant" devait être approuvée par le gouvernement, comme le veut la tradition.

La réincarnation du dalaï lama, tout comme celle de chaque grand Bouddha vivant, doit respecter les conventions historiques, être accompagnée de rites religieux, et plus important encore, recevoir l'approbation du gouvernement central, a déclaré à l'agence de presse Xinhua Qiangba Puncog, gouverneur de la Région autonome du Tibet, en marge de la session législative nationale à Beijing.

"Si le dalaï lama ne respecte pas les conventions pour des raisons politiques ou autres, je suis convaincu que sa réincarnation ne sera pas reconnue par les personnes religieuses du Tibet et n'obtiendra jamais l'approbation du gouvernement central", a-t-il précisé.

"Ces conventions sont historiques, et elles disposent d'une série de règles complètes, complexes et strictes", a-t-il conclu.