La chambre des représentants des Etats-Unis a adopté mercredi une résolution sur le Tibet, ce qui constitue une grossière ingérence dans les affaires intérieures de la Chine.

La résolution néglige les progrès remarquables et largement reconnus réalisés au Tibet dans les domaines politique, économique, culturel et social au cours des 50 ans passés.

Elle répète également des accusations non fondées contre le gouvernement chinois sur sa politique envers le Tibet et exprime son soutien aux activités séparatistes du Dalai Lama.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Ma Zhaoxu a demandé aux parlementaires américains de suivre les normes fondamentales présidant à la marche des relations internationales et de stopper le projet de loi sur le Tibet.

"La question du Tibet est purement une affaire intérieure de la Chine. Le gouvernement et le peuple chinois s'opposent toujours à ce que tout pays ou tout individu s'ingère dans les affaires intérieures de la Chine sous le prétexte de la question du Tibet", a-t-il indiqué.

Cette année marque le 50e anniversaire de la fin du servage féodal au Tibet.

Il y a 50 ans, le gouvernement central chinois a déjoué une rébellion armée du Dalai Lama et de ses partisans pour saboter la réforme au Tibet et séparer la région de la Chine.

Le 28 mars 1959, un nouveau gouvernement tibétain local a été mis en place, libérant des millions de serfs et d'esclaves tibétains qui représentaient plus de 90% de la population de la région.

"Depuis plus de 50 ans, le Tibet a connu des changements profonds dans les secteurs politique, économique et culturel, et des millions de serfs sont devenus les propriétaires du Tibet", a rappelé M. Ma.

Cependant, avec le soutien de certains éléments anti-chinois occidentaux, le Dalai Lama et ses partisans ont continué à mener des activités déguisées ou non déguisées visant à séparer le Tibet de la Chine et à rétablir le servage féodal dans la région.

Le 14 mars 2008, des partisans du Dalai Lama ont fomenté des émeutes à Lhasa, capitale de la région, pour exercer des pressions sur le gouvernement central. Leurs violences ont entraîné la mort de 18 civils et d'énormes dégâts matériels.