Les habitants du Tibet et la police armée qui y stationne entretiennent des relations harmonieuses, a déclaré mercredi à Beijing Kang Jinzhong, commissaire politique de la police armée au Tibet.

La police armée applique avec sérieux les mesures prises par le pays dans les domaines ethnique et religieux. Les policiers contribuent à la stabilité et au développement de la région, et pour leur part, les habitants ont démontré qu'ils soutenaient sincèrement la police armée, a indiqué le commissaire politique.

Kang Jinzhong, qui est également député de l'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois), a rendu responsable la clique séparatiste du dalaï lama des meurtres et des incendies commis lors des émeutes du 14 mars de l'année dernière.

"La clique du dalaï lama a mené des activités séparatistes sous le masque d'une cause religieuse et elle est devenue le plus grand obstacle au développement du Tibet. Ces gens doivent repenser leurs propres actes", a fait remarquer Kang Jinzhong en marge d'une session annuelle de l'APN.

Il a reconnu que la police armée avait fait preuve d'une grande retenue lors des émeutes de Lhassa en mars dernier.

Des dizaines de policiers armés ont été blessés, dont certains grièvement, après que les émeutiers les ont attaqué au couteau, avec de l'eau bouillante et des pierres. "Cependant, nous avons subi ces attaques et cette humiliation pour montrer au monde entier qui ont provoqué des troubles", a-t-il dit.

Le commissaire politique a également démenti "le génocide tibétain" inventé par la clique du dalaï lama. Il a précisé que la population tibétaine avait cru de 1,2 million en 1959 à 2,87 millions en 2008, soit la croissance la plus élevée depuis des siècles.