Aucune force de sécurité n'a été ajoutée au Tibet mardi, a souligné le bouddha vivant Chubakang Tubdain Kaizhub, président de la Branche du Tibet de l'Association bouddhiste de Chine, en marge de la session annuelle du Comité national de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC).

"Autant que je sache, tout est normal et tout va bien au Tibet aujourd'hui et il n'y aura pas de renforcement des forces de sécurité", a-t-il indiqué.

On n'a pas besoin de cela car "le peuple tibétain jouit d'une vie calme et pacifique et le petit groupe de réactionnaires et de sécessionnistes a déjà perdu le soutien de la société et a été isolé", a souligné le bouddha vivant, également membre du Comité permanent du Comité national de la CCPPC.

"Le peuple tibétain adhère fermement à la direction du Parti communiste chinois (PCC) et au système socialiste", a-t-il ajouté.

Le 10 mars 1959, la classe dominante supérieure du Tibet, qui représentait les intérêts des nobles et des moines de classe supérieure, a déclenché une rébellion armée contre le gouvernement central avec l'assistance de certains pouvoirs occidentaux.

L'Armée populaire de Libération (APL) a rapidement réprimé cette rébellion et introduit une réforme démocratique pour renverser le servage féodal au Tibet et abolir son système social hiérarchique caractérisé par la théocratie.