| Lors de la réunion du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, le représentant chinois a indiqué le 6 juin 2008 que le problème du Tibet n'est pas un problème ethnique, religieux, culturel ou lié aux droits de l'homme, il s'agit d'un problème lié au risque de sécession du pays et de l'importance de la sauvegarde de l'unité du pays.
La huitième réunion du Conseil des droits de l'homme de l'ONU organisée à Genève a abordé le même jour la situation des droits de l'homme dans divers pays. Au cours de la discussion, certains pays ont émis des opinions unilatérales sur la situation du Tibet. M. Qian Bo, représentant adjoint de la délégation chinoise, a rétorqué que le problème du Tibet est un problème de souveraineté et qui appartient aux affaires intérieures de la Chine, et que présenter ce problème comme un problème de droits de l'homme a pour finalité d'instrumentaliser les droits de l'homme et de pratiquer la politique du deux poids deux mesures.
Selon ce dernier, concernant la situation actuelle des droits de l'homme au Tibet, seule les faits peuvent donner une réponse juste. Depuis la libération pacifique du Tibet, l'économie du Tibet s'est développée rapidement, le peuple tibétain jouit de droits de plus en plus étendus. A l'heure actuelle, au Tibet, le nombre de délégués de l'ethnie tibétaine et des autres ethnies minoritaires de l'assemblée populaire des niveaux supérieurs à ceux de district représente plus de 80 % des parlementaires du pays, ceux-ci bénéficiant d'un haut degré d'autonomie. Le Tibet compte plus de 1 780 sites religieux, toutes catégories confondues, avec plus de 46 000 bonzes et bonzesses qui peuvent pratiquer librement des activités religieuses conformes à la loi.
M. Qian a poursuivi son argumentation, en précisant que l'espérance de vie des Tibétains a évolué de 35,5 ans à l'époque dominée par le dalaï-lama à 67 ans actuellement, les établissements sanitaires couvrent tous les agriculteurs et bergers du Tibet, le niveau de santé de ces derniers a connu une amélioration remarquable. Le nombre d'écoles dépasse le millier. En Chine, la langue tibétaine est devenue la première langue d'une ethnie minoritaire à être validée par une norme internationale, et la culture traditionnelle s'est bien développée. Ces progrès et résultats ne peuvent être effacés par n'importe quels mensonges et calomnies.
« Les actes de violence survenus en mars dernier à Lhassa étaient une activité de sécession organisée et préméditée par la clique du dalaï-lama, les faits sont clairs, les preuves sont irrécusables, cet événement n'a aucun rapport avec les droits de l'homme. La délégation chinoise s'oppose aux reproches injustifiés, espère que le Conseil des droits de l'homme puisse éliminer les interférences et promouvoir et défendre rigoureusement les droits de l'homme », a continué Qian.
Il espère aussi que le Conseil des droits de l'homme sera à même de faire disparaître la politique du deux poids deux mesures, la politisation de divers événements et de garantir l'impartialité, l'objectivité et l'équité dans les débats. Outre un consensus auquel toutes les parties ont abouti, il s'agit également d'un principe fondamental que le Conseil des droits de l'homme doit respecter au cours du travail, qui détermine l'autorité et le prestige de ce Conseil. La Chine est prête à coopérer de concert avec tous les pays membres, afin de stimuler le Conseil des droits de l'homme à apporter plus de contributions au bien-être humain avec une attitude responsable et constructive. |