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Chine-Information et reportage (2)



Chers invités, Mesdames et Messieurs, Chers amis :

Bonjour ! A l'approche du Nouvel an, les délégués des instituts Confucius répartis dans 64 pays et régions du monde se rencontrent à Beijing pour participer à la 2e conférence des instituts Confucius. « Avoir des amis venus du loin n'est-ce pas un grand bonheur ? ». C'est pour moi et mes collègues chinois un grand plaisir de constater votre présence car parmi vous, je compte à la fois des amis de longue date mais aussi de nouveaux amis. Je tiens d'abord à vous exprimer, au nom du gouvernement et du siège de l'institut Confucius et en mon nom personnel, mes chaleureux souhaits de bienvenues et mes salutations cordiales ! Le monde d'aujourd'hui est multiculturel. Il est nécessaire aux différentes cultures d'apprendre et de tirer profit les unes des autres pour favoriser la diversification culturelle dans le monde et le développement de la culture per se. Les langues qui servent à véhiculer les échanges d'information entre hommes, jouent un rôle de plus en plus important dans le rapprochement des pays. Pour répondre au besoin croissant de l'apprentissage de la langue chinoise dans divers pays et permettre à nos amis étrangers d'étudier le mandarin sans quitter leur pays, nous avons décidé d'implanter des institutions pour promouvoir le chinois et les baptiser du nom de Confucius, un grand penseur et pédagogue de la Chine antique. Depuis 2004, l'année où nous avons lancé le projet, l'enseignement du chinois outre-mer a connu un développement très vigoureux. Lors de la première Conférence des instituts Confucius qui s'est tenue en juillet 2006, nous dénombrions 80 instituts de ce genre, répartis dans 36 pays et régions. Une année à peine s'est écoulée et ces deux chiffres ont respectivement augmenté de 130 et de 28. Actuellement, 125 instituts ont déjà dispensé des cours, alors que 85 sont sur le point d'être inaugurés à la suite de la conclusion de divers accords. De plus, au-delà de 200 institutions dans 61 pays ont déposé leurs dossiers au sein de notre établissement afin de les soumettre à validation. Les effectifs des instituts Confucius opérationnels totalisent plus de 1 000 personnes ; les cours de la langue chinoise s'élèvent au nombre de 1 200, 46 000 élèves y ont assisté. Parallèlement, plus de 1 000 activités concernant l'éducation, l'histoire, la culture, l'économie et le commerce de la Chine ont été organisées sous forme de symposiums, d'expositions et de représentations ont attiré plus d'un million de participants. C'est grâce aux efforts conjoints des parties chinoises et étrangères et notamment des délégués qui sont présents que l'institut Confucius a été couronné du succès en si peu de temps. A cette occasion, au nom du gouvernement et du peuple chinois, j'adresse mes sincères remerciements à vous et à tous nos amis qui ont apporté une partie de contribution à l'édification des instituts Confucius !

Notre réunion a pour but de faire le bilan de l'expérience, d'intensifier la coopération, de renforcer la gestion et de promouvoir le développement sain et rapide des instituts Confucius. L'expérience acquise peut se résumer en six points : le premier, c'est de rester fidèle aux principes du libre consentement, du respect mutuel et du bénéfice réciproque. Tous les instituts actuellement ouverts ont été établis suite au consensus auquel les deux parties ont abouti après des négociations amicales. Le deuxième, diverses activités culturelles axées sur l'enseignement du chinois ont été organisées selon les conditions spécifiques des pays d'implantation et suite à leur demande. Le troisième, les parties chinoise et étrangère ont respectivement engagé leurs talents et créé un groupe spécifique pour garantir le bon déroulement du travail. Le quatrième, les investissements bien garantis permettent de matérialiser et d'améliorer sans cesse les conditions d'enseignement. Le cinquième, c'est d'établir des règlements pour renforcer la gestion. Outre le conseil d'administration établi dans tous les instituts, les règlements sur l'enseignement et l'administration ont également été élaborés. Parallèlement, le siège a aussi élaboré trois documents, à savoir la « Norme internationale de la compétence en chinois», « Norme internationale pour les enseignants de la langue chinoise » et « Programme international pratique d'enseignement du chinois ». Le sixième, l'accent mis sur la formation des enseignants et la rédaction des manuels permet de bien assurer la qualité de l'enseignement. Pour répondre aux besoins des apprenants de différents niveaux, une multitude d'instituts ont rédigé indépendamment des manuels et invité des enseignants et experts à dispenser des cours. La pratique prouve que l'ensemble formé par ces six mesures citées précédemment est efficace et contribue à la régularisation de la gestion et au développement durable des instituts Confucius.

En dépit de l'évolution encourageante de ces établissements, l'enseignement du chinois à l'étranger laisse encore à désirer. Les effectifs des enseignants sont insuffisants. Des manuels s'adaptant à la culture de chaque pays d'implantation font encore défaut. Se rapprocher des mœurs et des coutumes des pays, afin de disposer d'un enseignement plus efficace, voilà l'étendue de la tâche qu'il nous reste à remplir. Je suis persuadée que tous les délégués présents veulent non seulement partager leur joie quant aux succès que nous avons rencontrés, mais également faire disparaître les obstacles qu'ils rencontrent au cours du développement des instituts. Je souhaite que vous ne ménagiez point vos conseils pour trouver une réponse à nos questions d'intérêt commun. A cette occasion, je voudrais parler, à titre de référence, de mes propres propositions sur la mondialisation des instituts Confucius.

Primo, nous devons persister dans la vocation des instituts Confucius en tant que base d'enseignement et de diffusion du chinois. Qu'il s'agisse des étudiants à l'université ou des cours ouverts à la société, il faut tenir à mettre l'accent sur l'enseignement du chinois. Parallèlement, pour répondre aux besoins de différents groupes d'apprenants, il est possible d'organiser des symposiums sur les affaires, la culture, le tourisme, la médecine traditionnelle chinoise et l'ensemble des méthodes de renforcement, de prévention et d'hygiène de vie, afin d'intéresser davantage les apprenants à l'apprentissage du chinois et de consolider leurs acquis. Certaines universités profitent des instituts Confucius pour renforcer leurs études sur les divers secteurs de la Chine et accroître les échanges et la coopération entre la Chine et d'autres pays, ce qui est appréciable. En somme, les instituts Confucius constituent une base de diffusion du chinois en outre-mer, une fenêtre aidant nos amis étrangers à connaître la Chine, ainsi qu'une plate-forme permettant de promouvoir les échanges et la coopération entre la Chine et les pays étrangers.

Secundo, nous devons élaborer consciencieusement un plan sur le développement durable des instituts Confucius. Un dicton chinois dit : « Prévoir permet de réussir, et manquer de prévoyance mène à l'échec ». Le siège va planifier la mondialisation des instituts Confucius, en élaborant un plan sur le renforcement de la répartition scientifique, de la formation des enseignants, de la rédaction des manuels, de la recherche sur la didactique et de l'accroissement des investissements. Quant aux instituts déjà implantés, il leur faut établir un plan de développement pour une période de 3 à 5 ans à partir d'aujourd'hui, conformément à la situation réelle. Les points essentiels de ce document doivent comprendre l'objectif du développement, la tâche d'enseignement, les projets importants, les mesures à appliquer, de manière non exhaustive. En même temps, nous devons aider les Instituts Confucius à renforcer leur compétence au service de l'enseignement du chinois dans les écoles primaires et secondaires locales, et à jouer un rôle plus important pour dispenser les cours de l'Institut Confucius, la formation des professeurs et l'enseignement sur Internet.

Tertio, nous devons accentuer nos efforts vers la qualité de l'enseignement dispensé. Afin d'améliorer la qualité de l'enseignement, il est nécessaire de résoudre les problèmes liés aux manuels, aux enseignants et à la didactique. Une bonne expérience est déjà acquise à en juger par les résultats des échanges entre divers pays. En tant que pays où le chinois est la langue maternelle, la Chine se doit de contribuer à résoudre ces problèmes. Nous devons encourager la coopération sino-étrangère en matière de rédaction des manuels, à engager plus d'enseignants locaux et à tirer profit de l'expérience fructueuse des autres pays dans l'enseignement des langues, afin de créer une didactique du chinois s'adaptant au contexte que véhicule chaque langue maternelle. Bien sûr, la langue chinoise se distingue des autres langues par la mentalité et le contexte culturel, ce qui fait de l'adaptation du contenu des cours et de la méthode d'enseignement aux coutumes et mœurs du pays d'implantation une tâche haletante et ardue. Nous sommes convaincus que nous pourrons surmonter toutes les difficultés et obtenir des succès à condition de consacrer conjointement des efforts inlassables.

Quarto, nous devons rester fidèle aux principes de respect mutuel, de coopération sincère, de réciprocité et de gagnant-gagnant. Fondés sous forme de coopération sino-étrangère, la plupart des instituts Confucius sont installés au sein d'établissements d'enseignement de chaque pays d'implantation. Pour bien assurer le bon travail des instituts Confucius, ces divers établissements ont consacré beaucoup d'efforts dans le domaine des ressources humaines, des finances et du matériel, ce qui leur a permis de gagner la haute estime de la partie chinoise. La participation d'universités chinoises à l'édification des instituts Confucius est un moyen important qui leur permet d'améliorer leurs qualités et compétences, et d'accélérer le processus éducatif international. Il faudra que les universités chinoises continuent d'attacher une grande importance à ce travail, à envoyer des talents en gestion et des enseignants qualifiés dans les pays d'implantation. Les doyens et professeurs chinois doivent apprendre modestement auprès de leurs partenaires et des peuples locaux, respecter la loi et les mœurs des pays d'implantation, de manière à s'adapter au plus vite au nouvel environnement, et à ne négliger aucun effort pour améliorer le niveau d'enseignement. De plus, nous souhaitons que nos compatriotes puissent bénéficier davantage de votre aide dans votre pays, car les instituts Confucius soulignent une cristallisation des efforts sino-étrangers, et nous devons les révérer de tout notre cœur pour qu'ils ne cessent de grandir.

Chers amis, les instituts Confucius sont notre cause commune. Le gouvernement et le peuple chinois la considèrent comme une mission sacrée et fournissent une aide à long terme. Selon Confucius, « la capacité à mettre en pratique les cinq partout sous le ciel est la bienveillance ». Celle-ci se manifeste par la courtoisie, la tolérance, la loyauté, la diligence et la générosité. En un mot, la bienveillance signifie « aimer l'humain ». Laissons-nous avancer pour ne faire qu'un, nous efforcer de mener à bien le travail des instituts Confucius, ériger une passerelle en faveur de l'amitié et de la compréhension, pour apporter une contribution plus importante à un monde harmonieux que caractérisé par la paix durable et la prospérité commune. L'année 2008 est proche, et je vous souhaite une bonne année et tous mes vœux de réussite. Que la cause des instituts Confucius redouble d'épanouissement !

J'espère que la deuxième conférence des instituts Confucius sera couronnée par un franc succès ! Je vous remercie.

 

 

La deuxième conférence mondiale des instituts Confucius s'est tenue les 11 et 12 décembre 2007 à Beijing. À la veille de la conférence, un journaliste du Quotidien du peuple a interviewé Xu Lin, directrice du Bureau du conseil international de la langue chinoise (Office of Chinese Language Council International).

L'année 2007 a vu un grand progrès de la généralisation de la langue chinoise à travers le monde. Les instituts Confucius ont atteint le nombre de 210 à travers le monde, répartis dans 64 pays et unités territoriales, où sont inscrits 46 000 étudiants qui y suivent des cours réguliers.

La tendance générale de montée en puissance de la Chine a fortement fait progresser les instituts Confucius.

Depuis que l'Égypte est un pays de destination touristique reconnu pour les citoyens chinois, le nombre de touristes chinois en Égypte a fortement augmenté. Selon les règlements égyptiens concernés, seuls les Égyptiens peuvent servir de guides touristiques, mais les guides qui parlent chinois gagnent un salaire dépassant le double de celui de leurs collègues parlant français. L'intensification des échanges entre la Chine et l'Égypte a fait naître une véritable passion pour la langue chinoise dans ce pays arabe. Dans les locaux de l'institut Confucius rattaché à l'Université du Caire, aussitôt que les informations de recrutement ont été affichées sur le site Internet de l'université, plus de 20 000 étudiants de l'université du Caire ont déposé leurs formulaires d'inscription.

« Dans un contexte de la mondialisation économique, il serait possible que les Japonais travaillent à Shanghai le matin pour regagner leur pays natal à Tokyo pour y passer la nuit », a prédit Tsuchida Kenjiro, recteur adjoint permanent de l'université japonaise Waseda. « Si une université privée comme la nôtre accueille un institut Confucius, elle se préoccupe pleinement de ses intérêts particuliers, car nos étudiants ont besoin de la langue chinoise », a-t-il expliqué.

« Désormais, les sollicitations en provenance de différents pays du monde de création d'un institut Confucius sont très nombreuses. En 2008, le nombre d'instituts Confucius battra un nouveau record », a confié Xu Lin.

Enseigner le chinois est la tâche principale de l'institut Confucius, mais pour beaucoup d'instituts Confucius, cela ne représente que la moitié de leur travail.

« L'autre moitié est de satisfaire les besoins variés des locaux sur la Chine », a dit Xu Lin avec plaisanterie. Certains envisagent de voyager en Chine, ils viendraient d'abord à un institut Confucius se renseigner sur les villes et les sites à visiter ; certaines sociétés veulent envoyer des employés en Chine, elles inviteraient un professeur à enseigner des phrases courantes en chinois et expliquer les mœurs et les tabous des Chinois ; certains ont acheté un produit fabriqué en Chine, mais ne comprennent pas le mode d'emploi, ils viendraient demander comment utiliser le produit ; d'autres sont expressément venus à l'institut Confucius pour voir à quoi un Chinois ressemble ! Pour ces raisons, les instituts Confucius ont réalisé de nombreux évènements culturels ; ils organisent de temps en temps des semaines du cinéma chinois et des festivals de la culture chinoise. Lors des fêtes traditionnelles chinoises, ils ont organisé des activités pour présenter de façon visible la société chinoise.

Le 12 juin 2007, l'institut Confucius de l'université de Waterloo au Canada a tenu une conférence sur la culture de Dunhuang. Les fresques dans les grottes millénaires, les livres canoniques perdus à l'étranger, la scène typique composée d'un chemin antédiluvien, d'un vent sévère et de quelques chevaux décharnés...les visiteurs ont été saisis par l'histoire de Dunhuang. Les instituts Confucius servent de vitrine aux étrangers pour connaître la Chine.

 

Malgré un développement rapide et surprenant des instituts Confucius, la Chine est partie avec un retard considérable par rapport aux pays occidentaux développés dans la généralisation de la culture nationale et fait face à de nombreux problèmes.

La Commission culturelle de Grande-Bretagne possède plus de 7 000 professeurs professionnels spécialisés dans l'enseignement de l'anglais pour les non anglophones ; l'Alliance française dispose de plus de 3 000 enseignants professionnels dévoués à la généralisation du français dans le monde ; le Goethe institut fondé en 1951 possède une solide expérience. Quant à la Chine, bien que le Bureau du conseil international de la langue chinoise ait envoyé 3 300 enseignants de chinois et plus de 4 000 volontaires dans 8 000 écoles et instituts établis dans 88 pays, l'institut Confucius ne dispose pas à proprement parler d'équipe professionnelle spécialisée dans l'enseignement de la langue chinoise à l'étranger.

« Les problèmes seront résolus un par un », a promis Xu Lin.

Récemment, après avoir recueilli les opinions publiques, le Bureau du conseil international de la langue chinoise a élaboré la « Norme internationale pour les enseignants de la langue chinoise », la « Norme internationale de la compétence en chinois» et le « Programme international pratique d'enseignement du chinois ». Ainsi, les instituts Confucius peuvent désormais s'appuyer sur des références lors de l'envoi, de la gestion et de la formation des enseignants de chinois pour des apprenants dont le chinois n'est pas la langue maternelle.

On compte plus de 50 millions de ressortissants chinois et plus d'un million d'étudiants chinois à l'étranger. « La plupart d'entre eux connaissent la situation locale, parlent la langue locale et ont une certaine connaissance de la langue et de la culture chinoises. Une bonne partie des meilleurs professeurs des instituts Confucius sont des Chinois qui ont étudié à l'étranger pendant bien des années », a révélé Xu Lin. « Nous plaçons un grand espoir en ce groupe de gens ».

Le 11 décembre 2007, dans la matinée, la deuxième conférence des instituts Confucius a été ouverte dans le Grand palais du peuple, à Beijing, sous le thème de « dresser le bilan des expériences, intensifier la coopération, renforcer la gestion et augmenter la qualité, pour orienter les instituts Confucius vers un développement sain et rapide ». Les délégués venus de 64 pays et unités territoriales du monde se sont réunis dans la capitale chinoise.

En 2004, la Chine a commencé à installer à l'extérieur du pays des instituts Confucius, organismes non lucratifs qui ont fixé comme objectifs principaux l'enseignement du chinois et la diffusion de la culture chinoise. À présent, 210 instituts Confucius y compris des classes ont été implantés dans 64 pays et unités territoriales, dont 125 ont été mis en service. Plus de 200 institutions de 61 pays ont déposé une sollicitation pour l'ouverture d'un institut Confucius. Les instituts Confucius sont devenus un véritable carrefour pour que les étrangers étudient la langue et la culture chinoises et apprennent à mieux connaître la Chine.

Lors de la cérémonie d'ouverture, Chen Zhili, conseillère d'État, et Zhou Ji, ministre de l'Éducation, ont fait un exposé et ont dénoué le ruban pour l'Exposition des progrès et acquis des instituts Confucius. On a aussi organisé un forum des recteurs des instituts Confucius et des instituts affiliés au cour duquel les participants ont échangé leurs expériences, posé leurs questions et envisagé des solutions. On a d'autre part organisé un stage de formation de six jours pour les recteurs des instituts Confucius, et conduit les recteurs étrangers des instituts Confucius à effectuer une inspection culturelle à Qufu, lieu de naissance de Confucius.

 

D'après les récentes déclarations d'un responsable de China Guodian Corporation, la Chine établira six bases de centrales éoliennes d'une production d'un million de kW au Xinjiang, Gansu, Hebei, en Mongolie intérieure, dans la région du nord-est et dans la région côtière du sud-est ; le plan de coopération technologique international sur les ressources énergétiques renouvelables et les nouvelles ressources énergétiques élaboré par le gouvernement chinois a commencé récemment. Xu Dingming, directeur adjoint du Bureau national de ressources énergétiques, a exprimé au cours du forum international de stratégie énergétique de Chine que la propreté, la haute efficacité, la diversification et la durabilité seront les principes directeurs de l'orientation du développement des ressources énergétiques de la Chine.

Le terme de petite centrale hydraulique signifie que sa production annuelle est inférieure à 50 000 kW. En Chine les ressources s'adaptant à l'exploitation des petites centrales hydrauliques représentent 50 % de la totalité du monde, et sont disséminées partout dans notre pays, en particulier dans les régions rurales, montagneuses et reculées. Celles-ci peuvent exploiter et utiliser ces ressources en tenant compte des conditions locales, ce qui peut développer non seulement l'économie locale, régler le problème d'approvisionnement en électricité des habitants locaux, mais aussi apporter une rentabilité économique remarquable aux investisseurs.

Selon les statistiques de 2005, la capacité de production électrique annuelle des petites centrales hydrauliques chinoises a atteint 130 milliards de kWh répondant à la demande de 25 % de la population totale du pays qui habitent dans le tiers des districts occupant 50 % de la superficie totale du pays. Le Rapport consultatif pour l'analyse et l'investissement du secteur des petites centrales hydrauliques de Chine 2006-2007 a indiqué que sous l'encouragement de diverses politiques préférentielles du pays, la Chine a déclenché un élan d'investissement pour la construction de petites centrales hydrauliques. Ces dernières années en particulier, les entreprises non gouvernementales ont investi silencieusement dans le développement des petites centrales hydrauliques.

Dans les régions rurales, plusieurs ménagères préparent les trois repas quotidiens avec un biométhane propre dans leur cuisine propre et claire. Ces régions ont aussi utilisé le biométhane pour s'éclairer, se réchauffer et faire chauffer de l'eau destinée aux bains. À l'heure actuelle, dans l'ensemble du pays, 18 millions de foyers utilisent le « gaz des marais », dont le volume de production atteint sept milliards de m3 par an.

Zhu Junsheng, directeur du comité spécialisé dans les énergies renouvelables relevant de l'Association de l'utilisation intégrale des ressources de Chine, a révélé que pendant le XIe plan quinquennal, l'État investira 2,5 milliards de yuans dans le développement du gaz des marais. Dans les régions de l'ouest, on peut recevoir une subvention de 1 200 yuans lorsqu'on a creusé un puit de méthane, dans les régions du centre, 1 000 yuans, dans les régions de l'est, 800 yuans. La technologie de « gaz des marais » n'est plus seulement destinée à l'utilisation des ressources d'énergie, elle est aussi destinée au traitement des déchets et à l'utilisation synthétique de la biomasse à des niveaux multiples, liée largement à l'aquiculture et l'agriculture, et devient un moyen important pour développer l'agriculture « verte » et consolider les acquis de la construction écologique.

La production d'électricité éolienne a connu un développement rapide. En 2006, la capacité installée a augmenté d'un million de kW, en 2007, de deux millions de kW. Jusqu'à la fin de l'année 2006, la capacité installée de la production d'électricité éolienne a atteint 2,6 millions de kW, et à la fin de l'année 2007, elle pourrait dépasser cinq millions de kW. Par ailleurs, dans les régions éloignées, il y a 250 000 petites génératrices éoliennes qui fonctionnent indépendamment et ont joué un rôle important pour régler le problème électrique des agriculteurs et bergers, a reconnu Zhu. Dans un avenir proche, on pourrait voir plusieurs grands « moulins à vent » dressés dans le Xinjiang, la Mongolie intérieure et la région côtière du sud-est approvisionnant des milliers de foyers en électricité.

La production annuelle des chauffe-eau solaires de la Chine équivaut au double de celle de l'Europe et représente le quadruple de celle de l'Amérique du Nord. La Chine est devenue le plus grand pays producteur et le plus grand marché pour les chauffe-eau solaires au monde. Chaque année, sa production connaît une augmentation de 20 à 30 %. Zhu a exprimé que la production et la capacité de production des chauffe-eau solaires de la Chine lui permettent de se classer au premier rang mondial, représentant 60 % de la production totale à l'échelle internationale. Selon les statistiques de 2006, la surface totale couverte par les chauffe-eau solaires a atteint 90 millions de m2. En Chine, le secteur du chauffe-eau solaire a formé un système industriel complet et possède des technologies de droits autonomes de propriété intellectuelle. La Chine a remporté de grands succès dans l'exploitation et l'utilisation des ressources énergétiques renouvelables, mais ces ressources ne peuvent répondre à la demande du développement durable. En sus de la production d'électricité hydraulique et de l'utilisation de l'énergie solaire et du « gaz des marais », le niveau technique des autres ressources énergétiques renouvelables n'est pas élevé, la capacité de recherche et de développement technique est insuffisante et la capacité de production des équipements est encore faible. Zhu a ainsi résumé la situation : « Le programme de développement actuel du pays a mis en évidence le fait que la Chine a pris la résolution de développer les ressources énergétiques renouvelables, intensifié l'investissement dans l'exploitation des ressources énergétiques renouvelables et lancé une série de politiques préférentielles. Le développement des ressources d'énergie renouvelable se trouve actuellement dans une période rapide et propice. Tant en raison du contexte international que de l'état actuel du développement de la Chine, le développement des ressources énergétiques renouvelables devrait accueillir un âge d'or. »

 

Le marché de l'aviation chinoise déploie ses ailes

Selon le Rapport annuel provisoire du marché chinois des avions civils publié par la société chinoise AVIC 1 (China Aviation Industry Corporation 1), en 2024, le pays verra le nombre d'avions neufs s'élever à 2 400, pour une valeur totale d'environ 200 milliards de dollars.

Il y a peu, la société chinoise CASGC (China Aviation Supplies Imp. & Exp. Group Corporation) a signé un contrat avec Airbus prévoyant l'achat de 150 airbus, et China Southern a paraphé un autre contrat avec Airbus pour la commande de dix avions A330-200.

À la fin du mois d'octobre 2007, 382 airbus étaient en service sur le continent chinois, soit une part de marché de 37 %, tandis qu'en 1995, ces deux chiffres étaient de 29 et 7 %.

Actuellement, China Eastern dont le siège général est à Shanghai est le plus grand client chinois d'Airbus, avec 127 airbus en service.

« L'aéronautique chinoise rencontre une période de développement rapide », a fait remarquer Fabrice Brégier, directeur général de l'entreprise européenne d'aviation, « Airbus est très heureux d'avoir l'occasion de participer au développement de l'aviation chinoise et de proposer à notre clientèle chinoise une série de produits d'avant-garde, de haute efficacité et répondant aux demandes de la protection de l'environnement. Pour Airbus, la Chine n'est pas seulement un marché important, mais également un partenaire important », a-t-il affirmé.

Airbus n'est pas le seul géant mondial de l'aviation à s'intéresser au marché chinois. Boeing désire également occuper le ciel chinois.

Selon des données publiées sur le site Internet de Boeing, jusqu'au 20 novembre 2007, Boeing a décroché des commandes de 86 avions en Chine : 25 Boeing 737 de la part de Xiamen Airlines et 55 Boeing 737 et 6 frets 777 pour China Southern.

Il y a peu de temps, des représentants de Boeing et les responsables des départements compétents de Chine, de l'AVIC 1 et de la CASGC se sont réunis à Xi'an pour tenir une cérémonie de félicitation pour la livraison de la millième queue de modèle B737 NG (nouvelle génération). La sous-traitance, de 1 500 queues de B737 NG au total, a été signée le 21 juin 1994 entre l'usine de construction d'avions de Xi'an attachée à l'AVIC 1, la CASGC et la compagnie américaine Boeing. C'est le plus grand projet de coopération internationale en matière de sous-traitance jamais signé en Chine. Boeing souhaite que sa coopération avec la Chine s'élargisse et se développe, persuadée que leur coopération permettra un avenir plus brillant.

Le 26 novembre 2007, Airbus et la Commission nationale pour le développement et la réforme ont signé un mémorandum de compréhension sur le renforcement de la coopération industrielle concernant le projet A350 XWB (Xtra Wide Body), confirmant que la Chine obtiendra un quota de commandes de 5 %. En 2010, les deux parties coopéreront pour un montant annuel de 200 millions de dollars, et en 2015, à hauteur de 450 millions de dollars.

Selon l'accord, la commission chinoise et Airbus procéderont à une coopération industrielle de premier ordre concernant le développement et la fabrication d'A350 XWB et inciteront Airbus à établir des relations de coopération stratégique plus étroites avec les entreprises industrielles chinoises. Le même jour, Airbus a signé un accord-cadre avec l'AVIC 2 prévoyant sur la base de capitaux mixtes, la création d'un centre de fabrication de matériaux composés.

« La forte croissance économique de la Chine a apporté des opportunités au monde. L'intensification de la coopération entre Airbus et l'industrie de l'aviation chinoise est une démarche mutuellement avantageuse », a noté Zhang Xiaoqiang, vice-président de la commission susmentionnée.

« Nos deux parties s'efforceront de nouer des relations de coopération stratégique et dans une optique à long terme, a souhaité Zhang Hongbiao, directeur général de l'AVIC 2. Avec la complémentarité de nos avantages, notre coopération présente de larges perspectives. »


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