Discours du président de la République populaire de Chine, Hu Jintao, à l'université de Pretoria, Afrique du Sud, 7 février 2007
Je suis très heureux d'avoir cette chance d'être aujourd'hui ici, au cœur de la prestigieuse université de Pretoria, et de pouvoir m'adresser à vous. Avant toute chose, laissez-moi exprimer, au nom du 1,3 milliard de Chinois que je représente, les vœux les plus sincères et les plus chaleureux. L'université de Pretoria va fêter, dans quelques jours, son 99e anniversaire, et j'en profite pour saluer tout particulièrement Monsieur le président et tous les étudiants.
L'Afrique du Sud, que l'on surnomme le « pays arc-en-ciel », occupe une place considérable en Afrique et dans le monde. Lors de ma première visite, en 1999, j'avais été frappé par la beauté des paysages, mais aussi par la vitalité qui émergeait derrière une longue période d'apartheid. Le peuple sud-africain se vouait tout entier au développement de son pays. Huit ans plus tard, je suis de nouveau abasourdi par les progrès que le gouvernement et la population ont accomplis ; ils ont réussi la réconciliation nationale, ils ont réussi le développement économique et social, ils ont réussi à établir la paix et la prospérité en Afrique. Le président Mbeki vient de le dire : l’Afrique du Sud est entrée dans « l'âge des espérances », pour le pays, pour le continent et pour le progrès de l'espèce humaine tout entière.
Le peuple chinois a soutenu le peuple sud-africain lors de sa lutte contre l'apartheid, ce qui nous a rendus amis. Depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a dix ans environ, mais plus encore depuis la décision d'enclencher un partenariat stratégique en 2004, les rapports entre la Chine et l'Afrique du Sud se sont accélérés sur tous les fronts ; l'amitié et la confiance ont été renforcées. Nous avons montré qu’un partenariat sino-sud-africain fort pour une coopération tous azimuts servait les intérêts fondamentaux des deux pays et des deux peuples, promouvait l'unité et la coopération et contribuait à la paix et à la prospérité dans le monde. Le gouvernement chinois et le peuple qu'il représente souhaitent travailler étroitement avec le gouvernement sud-africain et son peuple, pour accroître confiance politique et coopération pragmatique et approfondir le partenariat stratégique pour le bénéfice de nos deux nations.
En dépit de la distance considérable qui les sépare, la Chine et l'Afrique peuvent se targuer d'une longue histoire d'échanges amicaux. Année après année, les peuples chinois et africains ont partagé ensemble le pire et le meilleur et ont su construire ensemble des liens étroits de sympathie. Nous nous sommes tout particulièrement, au cours du dernier demi-siècle, soutenus dans nos luttes pour la libération nationale, et nous avons coopéré en toute sincérité et en coordonnant nos affaires intérieures. L'amitié sino-africaine a résisté au temps qui passe, et la coopération a profité aux deux parties. Nous sommes, en Chine, très fiers de l'amitié que nous éprouvons pour le peuple africain. Nos deux peuples continueront toujours à se traiter équitablement, avec confiance et sincérité, en bons partenaires d'une coopération mutuellement avantageuse et en frères unis qui affrontent ensemble l'adversité. J'appelle solennellement les peuples chinois et africains à se transmettre cette amitié de génération en génération. Et je suis persuadé qu'ils sauront y parvenir.
Grâce à sa détermination et à sa persévérance, l'Afrique est parvenue, au cours des dernières années, à répandre la paix et le développement sur le continent et a réalisé de remarquables progrès. Nous applaudissons des deux mains le progrès que vous, frères et sœurs africains, avez accompli, et nous vous souhaitons un succès encore plus prononcé dans votre grande quête du développement national.
Le monde aujourd'hui vit de profondes mutations. La paix, le développement et la coopération sont les étendards de notre époque. La tendance lourde à la multipolarisation et à la mondialisation de l'économie mettent le genre humain face à des défis uniques. Les peuples de toute la planète désirent saisir ensemble les occasions, relever ensemble les défis et assurer leur développement commun.
La Chine est le plus large pays en développement et l'Afrique est le continent qui comporte le plus grand nombre de pays en développement. Nos populations réunies comptent pour un tiers de celle de la planète. La Chine et l'Afrique sont donc toutes deux des forces qui comptent pour la paix et le développement dans le monde. Approfondir l'amitié traditionnelle, stimuler la coopération et donner naissance à un nouveau partenariat stratégique Chine-Afrique, voilà ce que désirent intensément nos deux peuples. C'est dans l'air du temps. Il faut profiter de cet élan pour maintenir des liens amicaux, se considérer comme des égaux et travailler étroitement, en s'efforçant de promouvoir une coopération mutuellement avantageuse et un développement commun, et porter l’amitié sino-africaine à un autre niveau.
L'année 2006, qui vient de se terminer, restera dans l'histoire des relations Chine-Afrique. Elle a vu le succès du sommet de Beijing du Forum sur la coopération Chine-Afrique, au cours duquel les dirigeants chinois et africains ont unanimement accepté l'établissement et le développement d'un nouveau type de partenariat stratégique, fondé sur la confiance mutuelle, la coopération gagnant-gagnant et l'échange culturel. Ils y ont adopté un plan de coopération à trois ans. Le gouvernement chinois a annoncé huit mesures phares pour renforcer la coopération pragmatique avec l'Afrique et son soutien au développement ; ces mesures concernaient l'augmentation de l'aide financière chinoise à l'Afrique, l'annulation de la dette pour les Pays pauvres très endettés (PPTE) et les Pays les moins avancés (PMA) en Afrique, l'ouverture du marché chinois aux compagnies africaines ou encore l'élargissement de la coopération sino-africaine aux domaines économique et social. Le resserrement des relations Chine-Afrique a attiré l'attention de la communauté internationale sur le besoin de paix et de développement en Afrique, et a rehaussé le statut de l'Afrique sur la scène mondiale. Cela montre bien à quel point le développement commun de la Chine et de l’Afrique est significatif de l'effort de promotion de la paix et du développement pour l’être humain.
Afin d'aider réellement le peuple africain et soutenir son développement, la communauté internationale doit permettre à l'Afrique d'achever son développement économique et social. Les politiques adoptées par le gouvernement chinois pour accroître la coopération avec l'Afrique ont été conçues pour favoriser l'auto-développement de l'Afrique et améliorer la prospérité de son peuple. Je suis venu visiter ces huit pays pour consolider l'amitié chinoise pour l'Afrique, mettre en action les décisions prises lors du sommet de Beijing, concrétiser les efforts de coopération, promouvoir le développement commun et travailler avec l'Afrique pour établir ce nouveau partenariat stratégique. Pour atteindre cet objectif, la Chine est prête à fournir des efforts dans les domaines suivants.
Premièrement, renforcer l'amitié, le dialogue politique, la coordination, la compréhension et la confiance mutuelles. La Chine comme l'Afrique chérissent cette amitié traditionnelle et souhaitent approfondir leurs relations. C'est une source de force pour soutenir la croissance des relations sino-africaines. Il faudra maintenir ces rencontres de haut niveau et établir un dialogue stratégique sur les questions principales qui relèvent de notre intérêt commun. Il faudra poursuivre les interactions entre nos gouvernements, nos parlements, nos partis politiques, pour consolider l'assise politique de l'amitié sino-africaine. La Chine soutient fermement les pays d'Afrique dans leur combat pour l'indépendance et la souveraineté et dans leur poursuite de modèles de développement qui correspondent à leur situation. Elle encourage totalement l'Union africaine, les autres organisations régionales et les États africains dans leurs efforts de promotion de la paix et de la stabilité. La Chine est prête à jouer un rôle constructif pour aider l'Afrique à passer outre ses différends et ses disputes. Elle restera largement impliquée dans les opérations des Nations unies de maintien de la paix en Afrique.
Deuxièmement, approfondir la coopération et accentuer les échanges économiques et technologiques pour un avantage mutuel et une situation gagnant-gagnant. La coopération économique et technologique est un fondement essentiel des relations Chine-Afrique. Il faudra accentuer cette coopération et tirer profit de nos forces respectives. Il faudra aussi diversifier les moyens de cette coopération. En plus du commerce, il faudra ainsi l'élargir à l'investissement, à la technologie. La priorité doit être donnée à l'agriculture, aux infrastructures, à la fabrication et au bien-être public, qui sont indispensables à nos peuples. Le gouvernement chinois continuera à favoriser les importations venues d'Afrique, pour rééquilibrer la balance commerciale entre les deux parties. Nous encourageons les sociétés chinoises à investir en Afrique, à fournir la formation technique et commerciale nécessaire et à aider l'Afrique à créer une véritable industrie de transformation, afin de faciliter l'emploi et la compétitivité. La Chine continuera de soutenir le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique. Le gouvernement chinois fera en sorte de réaliser les engagements qu'il a pris lors du sommet de Beijing, dans une optique de coopération pragmatique et de soutien au développement socio-économique de l'Afrique et de son peuple, en lui apportant de réels bénéfices.
Troisièmement, renforcer le dialogue et l'échange entre les civilisations chinoise et africaine, et accomplir des progrès ensemble par un apprentissage et un enrichissement mutuels. Au cours de l'histoire, les peuples chinois et africains ont façonné de brillantes cultures et ont apporté d'amples contributions à la civilisation humaine. Il faudra renforcer les échanges culturels à tous les niveaux et sous toutes les formes, pour accroître la connaissance et la confiance entre nos peuples. Il faudra accentuer la coopération en matière d'éducation, de sciences, de technologies, de santé publique, de culture, de sports, de tourisme, soutenir au plus près les échanges entre institutions culturelles, médias, cercles académiques et institutions de haut rang, encourager la tenue d'évènements culturels, de performances artistiques, d'expositions et de rencontres sportives. En particulier, nous pouvons renforcer la coopération en matière de ressources humaines et accroître le soutien populaire aux relations Chine-Afrique.
Quatrièmement, se considérer l'un l'autre comme des égaux et accentuer la coopération dans les affaires internationales, afin de légitimer les droits et intérêts des pays en développement. La Chine et l'Afrique ont une culture commune et une tradition de coopération sur les grandes questions internationales. C'est dans notre intérêt commun de se coordonner sur ces affaires. Il nous faut travailler ensemble pour faire respecter les objectifs et les principes de la Charte des Nations unies. Il nous faut appeler la communauté internationale à prendre conscience des enjeux de sécurité collective et à développer une nouvelle théorie sécuritaire fondée sur la confiance mutuelle, l'équité et la coordination, afin de mettre sur pieds un environnement international favorable au développement. Il nous faut également affronter ensemble les défis et systématiser les consultations et la coopération sur les questions de sécurité non traditionnelles, notamment les maladies contagieuses, la grippe aviaire et la criminalité transfrontalière. Il faut promouvoir les dialogues Sud-Sud et Nord-Sud, appeler la communauté internationale à accorder une plus grande attention à l'Afrique, pousser les pays développés à tenir leurs engagements d'ouverture du marché, d'augmentation de l'aide et de réduction de la dette, et prendre des mesures efficaces pour aider le peuple africain à se tirer de ses difficultés. La Chine va travailler à une réforme de l'Onu qui prendra davantage en compte les pays en développement et dont la priorité sera de rééquilibrer la représentation des pays en développement, notamment d'Afrique, aux Nations unies.
La Chine a toujours marqué un vif intérêt pour le développement de l'Afrique, et le peuple chinois se sent profondément concerné par le sort des Africains. Nous soutenons totalement l'effort de paix et de développement en Afrique, et espérons sincèrement contribuer à l'établissement d'une terre africaine aux conditions de vie favorables.
Le peuple chinois est un peuple pacifique. Nous croyons à l'harmonie entre les nations, et nous tenons pour principe que le fort et le riche ne doivent pas intimider le faible et le pauvre. Il y a six cents ans, le célèbre navigateur chinois Zheng He, de la dynastie des Ming, menait une large flotte à travers les océans et atteignait à quatre reprises les côtes orientales de l'Afrique. Il apportait aux peuples africains un message de paix et de volonté, mais ni épée, ni fusil, ni pillage, ni esclavage. Durant plus d'un siècle dans l'ère moderne, la Chine a dû subir l'agression coloniale et l'oppression des puissances étrangères, et a traversé des épreuves et une agonie comparables à ce que les pays d'Afrique ont enduré. Du milieu du 19e siècle au milieu du suivant, son peuple a poursuivi une lutte héroïque pour arracher l'indépendance et la libération et construire une nouvelle Chine pour le peuple chinois. Ce dernier, fier d'avoir rempli cette mission séculaire, travaille aujourd'hui, uni, pour améliorer sa propre existence. Et grâce à ses souffrances et à sa lutte, qu'il ne pourra jamais oublier, le peuple chinois se sent d'autant plus opposé au colonialisme, à l'oppression et à toute sorte d'esclavage. Et pour cette raison, il marque toute sa sympathie envers les nations qui luttent aussi pour leur indépendance, leur bonheur et leurs aspirations. Depuis la création de la nouvelle Chine en 1949, le gouvernement et le peuple ont soutenu, politiquement, matériellement et moralement, les peuples africains dans leur lutte pour la libération et contre la règle coloniale. La Chine n'a jamais imposé sa volonté ou ses pratiques aux autres pays, et continuera à le respecter à l’avenir. Elle ne prendra aucune mesure qui puisse nuire aux intérêts de l’Afrique et de son peuple. La Chine respecte les systèmes politiques et les voies de développement indépendantes que chaque peuple a choisi d'adopter selon ses propres conditions. La Chine supporte l'effort des États africains de renforcer la démocratie, l'état de droit et la bonne gouvernance, et elle les encourage à affirmer pleinement leur potentiel et à participer activement à la compétition mondiale.
Dans le contexte de la croissance rapide de la coopération Chine-Afrique, il est naturel que de nouvelles questions et de nouveaux défis apparaissent. Cependant, comparé aux intérêts plus grands de la coopération Chine-Afrique, ces questions peuvent être certainement résolues par une consultation amicale et une coopération approfondie. La Chine prend très au sérieux les inquiétudes qui concernent le déséquilibre dans la structure du commerce sino-africain et l'ampleur de l'investissement chinois. Nous avons pris et continuerons à prendre des mesures efficaces avec les pays africains pour faire face à ces inquiétudes. J'ai confiance dans le fait qu'en joignant nos efforts, la coopération Chine-Afrique continuera à progresser régulièrement.
Depuis que la politique de réforme et d'ouverture a été adoptée en 1978, le peuple chinois a réussi à monter dans le train du développement en l'adaptant à ses spécificités nationales. Il s'est attaché à bâtir le socialisme sur des fondations chinoises, améliorant spectaculairement la productivité et augmentant considérablement son niveau de vie. Entre 1978 et 2006, le PIB de la Chine s'est accru de 216,5 milliards à 2 626,9 milliards de dollars, et son commerce international est passé de 20,6 à 1 760,7 milliards de dollars. Dans le même temps, le nombre de pauvres en milieu rural chutait de 250 à 21,5 millions. La Chine, dans l'ensemble, a offert à son peuple une vie modérément prospère. D'autre part, nous sommes absolument conscients que la Chine reste le plus grand pays en voie de développement du monde, avec une population énorme, des fondations fragiles et un développement régional inégal. La Chine ne rentre même pas dans les 100 premiers pays du monde en termes de PIB par habitant et son développement doit faire face à de nombreux défis. Cela nécessitera beaucoup d'années d'efforts soutenus avant que nous puissions rattraper le niveau des pays moyennement développés. En suivant les principes d'une pensée scientifique du développement, qui met la priorité sur la personne et appelle à un développement complet, coordonné et durable, nous accorderons la priorité au développement économique, à la réforme et à l'ouverture, au bien-être des personnes, à l'établissement d'une société harmonieuse, et nous avancerons régulièrement vers nos objectifs de développement.
Le développement de la Chine est pacifique, ouvert, coopératif et harmonieux par nature. Nous cherchons à établir chez nous une société harmonieuse et à travailler avec les autres pays pour construire un monde harmonieux de paix et de prospérité commune. La Chine est engagée pour la paix, le développement et la coopération. Nous continuerons à poursuivre notre politique étrangère indépendante de paix, notre voie de développement paisible et notre stratégie d'ouverture pour un avantage réciproque. Le peuple chinois est prêt à travailler avec le peuple africain pour construire un monde harmonieux de paix et de prospérité commune. Il nous faut privilégier le respect mutuel et la participation de tous les pays, favoriser le multilatéralisme et la démocratie dans les relations internationales et travailler pour l'égalité, la démocratie et la justice au sein de la communauté internationale. Nous devons encourager une coopération approfondie et des échanges renforcés entre les pays, inviter la communauté internationale à appliquer les Objectifs de développement du Millénaire et aider les autres pays en développement à affirmer leurs talents pour accélérer leur développement. Nous devons travailler à un commerce multilatéral et à un système financier équitables et justes, pour orienter la mondialisation économique vers une direction qui bénéficie à tous les pays. Nous devons encourager le dialogue et l'apprentissage mutuel entre les pays, le respect et la conservation de la diversité culturelle et de la diversité dans les modèles de développement, et la coexistence harmonieuse des différentes civilisations, afin que le développement de la planète soit dynamique. En outre, nous devrions nous attaquer ensemble à la question de la sécurité mondiale, via le dialogue et la coordination, et résoudre les conflits par le dialogue et la négociation afin d'assurer la stabilité régionale et mondiale.
Les jeunes représentent le futur d'un pays et l'espoir d'une nation. Je vois tant de jeunes visages dans l'assistance aujourd'hui. Dans ma propre jeunesse, j'étais très actif dans les activités concernant les jeunes en Chine. J'aime parler avec les jeunes, et apprendre d'eux. Auprès de vous aujourd'hui, je ressens votre vigueur, et celle-ci me renvoie à ces années inoubliables où j'avais encore votre âge. Être jeune est une situation enviable et je vous souhaite un grand avenir. Le futur de l'Afrique du Sud se trouve en vous, et l'espoir de la renaissance en Afrique se cache dans le cœur des jeunes africains.
Les jeunes chinois et africains constituent une force dynamique pour l'amitié sino-africaine et pour la construction d'un monde harmonieux. De plus grandes interactions, une meilleure compréhension, une amitié plus profonde encore sont indispensables à l'entretien durable du lien d’amitié Chine-Afrique. Le gouvernement chinois reconnaît la valeur immense qui réside dans les échanges entre les jeunes et s'engage à les renforcer. Plus de 20 000 étudiants africains ont étudié en Chine grâce à des bourses du gouvernement chinois et leurs expériences ont contribué à une plus grande compréhension et à une plus profonde amitié entre les jeunesses africaine et chinoise. Dans le même temps, davantage de jeunes Chinois sont venus en Afrique étudier ou via des programmes de service volontaire. L'université de Pretoria accueille, à elle toute seule, plus de 260 étudiants chinois. La Chine fournit chaque année 2 000 bourses de gouvernement pour les étudiants africains. Il doublera ce nombre dans les trois années à venir. Nous encourageons également les jeunes volontaires chinois à se rendre en Afrique pour participer à son développement.
Je souhaite profiter de cette occasion pour faire une annonce. Le gouvernement chinois va inviter 500 jeunes Africains, y compris des étudiants, à visiter la Chine au cours des trois prochaines années. J'espère que certains d'entre vous pourront être du programme.
Renouveler l'amitié traditionnelle sino-africaine, développer le nouveau type de partenariat stratégique Chine-Afrique et construire un monde harmonieux, voilà notre vision stratégique et notre mission historique communes. Joignons nos efforts et travaillons sans relâche pour y parvenir.
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