V. La Chine mène une lutte ferme pour sauvegarder sa souveraineté sur les Diaoyu Dao
Depuis toujours, la Chine mène une lutte ferme pour sauvegarder sa souveraineté sur les Diaoyu Dao.
Par la voie diplomatique, la Chine a toujours protesté et condamné avec véhémence les arrangements en coulisses entre les Etats-Unis et le Japon à propos des îles Diaoyu Dao. Le 15 août 1951, à la veille de la tenue de la Conférence de San Francisco, le gouvernement chinois a déclaré : « Toute préparation, élaboration et signature de traité de paix avec le Japon menées en l'absence de la République populaire de Chine, seront jugées illégales et donc invalides par le gouvernement populaire central de la RPC, quelles que soient leurs contenu et résultat. ». Le 18 septembre 1951, le gouvernement chinois a déclaré encore une fois que le Traité de San Francisco était illégal, nul et non avenu, et qu'il ne pouvait absolument pas le reconnaître. En 1971, compte tenu de l'acte de l'Accord de Restitution d'Okinawa autorisé successivement par le Congrès des Etats-Unis et la Diète japonaise, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré solennellement que l'île Diaoyu Dao et ses îlots affiliés faisaient partie intégrante du territoire chinois depuis l'Antiquité.
Compte tenu de l'acte illégal du Japon violant sa souveraineté sur les Diaoyu Dao, le gouvernement chinois a pris des mesures actives et énergiques, et a protesté en publiant des déclarations diplomatiques, en faisant des représentations solennelles auprès de l'ambassadeur du Japon ou en présentant une note de protestation aux Nations unies, afin de déclarer solennellement les préconisations et la position de principe de la Chine, de défendre fermement la souveraineté territoriale et les droits et intérêts sur les mers et les océans, et de sauvegarder réellement la sécurité des citoyens chinois et de leurs biens.
La Chine a stipulé explicitement par la législation nationale que les Diaoyu Dao appartenaient à la Chine. En 1958, le gouvernement chinois a publié la déclaration des eaux territoriales, en déclarant que l'île de Taiwan et ses îlots affiliés appartenaient à la Chine. Compte tenu des actes d'infraction sur les îles Diaoyu Dao menés par le Japon depuis les années 1970, la Chine a stipulé explicitement que « l'île de Taiwan et ses îlots affiliés, y compris les îles Diaoyu Dao font en effet partie du territoire chinois », lorsqu'elle a promulgué en 1992 la Loi de la République populaire de Chine sur la mer territoriale et la zone contiguë. La Loi de la République populaire de Chine sur la protection des îles promulguée en 2009 a établi les systèmes de protection, de développement et de gestion des îles, et stipulé la fixation et la publication du nom des îles. Pour ce faire, la Chine a publié en mars 2012 l'appellation normalisée de l'île Diaoyu Dao et de ses certains îlots affiliés. Le 10 septembre 2012, le gouvernement a annoncé dans une déclaration les lignes de base des eaux territoriales de l'île Diaoyu Dao et de ses îlots adjacents. Le 13 septembre, le gouvernement chinois a déposé les coordonnées géographiques et la carte marine des points et lignes des eaux territoriales de l'île Diaoyu Dao et de ses îlots affiliés au Secrétariat général des Nations unies.
La Chine maintient toujours une présence permanente dans la zone maritime des îles Diaoyu Dao, et y exerce son pouvoir administratif. Les navires chinois de surveillance maritime poursuivent des patrouilles dans la zone maritime des îles Diaoyu Dao, et les navires de l'Administration des pêches effectuent des patrouilles normales et de routine de protection des pêcheurs dans la zone maritime des îles Diaoyu Dao, afin de sauvegarder les activités de pêche dans cette zone. La Chine effectue également des activités administratives dans la zone par l'annonce des prévisions météorologiques et océanographiques.
Les compatriotes de Hongkong, de Macao, de Taiwan et les Chinois d'outre-mer attachent une grande importance au problème des Diaoyu Dao. Ces îles font partie intégrante du territoire chinois depuis l'Antiquité, c'est la position commune de tous les Chinois et Chinoises. La nation chinoise est fermement déterminée à défendre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du pays. Face aux intérêts de la nation, les compatriotes des deux rives sont unanimes pour sauvegarder la dignité et les intérêts nationaux. Les compatriotes de Hongkong, de Macao, de Taiwan et les Chinois d'outre-mer mènent diverses formes d'activités liées à la sauvegarde de la souveraineté territoriale des Diaoyu Dao, exprimant vigoureusement la position juste des Chinois et Chinoises, montrant au monde la détermination et la volonté de la nation chinoise d'aimer la paix et de défendre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du pays.
Conclusion
Les îles Diaoyu Dao font partie intégrante du territoire chinois depuis l'Antiquité, la Chine possède la souveraineté incontestable. Depuis les années 1970, lors de la normalisation des relations sino-japonaises et de la conclusion du Traité de paix et d'amitié entre la Chine et le Japon, les dirigeants chinois et japonais précédents, agissant dans l'intérêt général des relations bilatérales, sont parvenus à une entente et un consensus pour « mettre de côté la question des Diaoyu Dao et la régler plus tard ». Ces dernières années, des démarches unilatérales du Japon sur les Diaoyu Dao, la soi-disant « nationalisation » en particulier, ont gravement violé la souveraineté chinoise, et se sont écartées de l'entente et du consensus auxquels étaient parvenus les dirigeants précédents. Cela a non seulement gravement porté atteinte aux relations sino-japonaises, mais aussi défié et nié la victoire de la guerre mondiale contre le fascisme.
La Chine exhorte le Japon à respecter l'histoire et le Droit international, et à arrêter immédiatement tous les actes lésant la souveraineté territoriale chinoise. La détermination et la volonté du gouvernement chinois pour sauvegarder la souveraineté territoriale du pays sont inébranlables, nous sommes résolus et en mesure de défendre la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du pays.
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