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Développement stable et relativement rapide de l'économie chinoise : l'agrégat économique au deuxième rang mondial



     Le premier juin 2012, l'échange direct entre le yuan chinois et le yen japonais a commencé sur les marchés financiers de Shanghai et de Tokyo.

Le développement rapide de l'économie chinoise et l'amélioration remarquable de son influence constituent des appuis solides à l'internationalisation du renminbi, monnaie chinoise.

Depuis le XVIe Congrès du Parti communiste chinois, et à la lumière du concept de développement scientifique, la Chine a renforcé successivement et perfectionné le contrôle macroéconomique, approfondi la réforme du système économique, changé activement le mode de développement économique, répondu avec succès à l'impact de la crise financière internationale et à d'autres défis, maintenu un développement durable et stable de son économie, et élevé sans cesse sa position au sein de l'économie mondiale.

Selon les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques, de 2003 à 2011, la croissance annuelle moyenne de l'économie chinoise a été de 10,7%, contre 3,9% pour l'économie mondiale. La part de l'agrégat économique de la Chine dans l'agrégat économique du monde est passé de 4,4% en 2002 à 10% en 2011 ; l'agrégat économique de la Chine a grimpé de la sixième place en 2002 à la deuxième place mondiale en 2010 et 2011.

« Le développement rapide de l'économie chinoise est un moteur de l'économie mondiale. La Chine est en train d'accélérer le changement de son modèle de développement économique, attache de l'importance à la montée en gamme industrielle et à la croissance verte, ce qui a apporté beaucoup d'opportunités aux multinationales, y compris Siemens », explique Peter Loescher, président directeur général de Siemens (Allemagne), qui a fait ses études dans les années 1980 à Hongkong, et a beaucoup observé les changements de l'économie chinoise.

« Siemens a installé pas moins de seize centres de R&D en Chine. Et les entreprises chinoises sont les bienvenues en Allemagne pour développer leurs affaires », a assuré Peter Loescher.

« Depuis les dix dernières années, la croissance chinoise a largement dépassé les prévisions, ce qui a jeté une base solide pour le redressement national », explique Cai Zhizhou, économiste à l'université de Beijing.

Il y a dix ans, la Chine est venue à bout de la crise financière asiatique, a mis pratiquement en place le système d'économie de marché socialiste, et a commencé à profiter des « dividendes » de son adhésion à l'OMC.

Lin Jingliang, directeur du département Conception de Shunkang Ltd., explique qu'il y a dix ans, le chiffre annuel des ventes de cette entreprise de sous-traitance atteignait le million de dollars grâce au développement rapide du marché international entraîné par l'adhésion de la Chine à l'OMC. Mais ces dernières années, en raison de la crise financière internationale, les commandes étrangères ont chuté. L'entreprise a donc décidé de se replier sur le marché national, lui permettant d'atteindre en quelques années les dix millions de dollars.

« L'adhésion à l'OMC a fourni beaucoup d'opportunités. En même temps, l'économie chinoise a rencontré plusieurs impacts externes au cours de son développement. Mais, cela nous a permis d'enrichir notre expérience en matière de macro-contrôle, l'anticipation et la flexibilité en ont été renforcées », a dit Zhuang Jian, économiste supérieur au bureau Chine de la Banque asiatique de développement.

En 2003, l'économie chinoise s'est débarrassée de l'influence de la crise financière asiatique, et est entrée dans une nouvelle période de croissance. Depuis le premier semestre 2008, la vitesse de la croissance économique augmente. Pour éviter la surchauffe économique, la Chine a pris une série de mesures : freiner l'investissement aveugle, épurer les zones de développement, augmenter le taux de réserve destinées à faire face aux retraits des déposants et au règlement des comptes, et augmenter les taux d'intérêt.

Entre le deuxième semestre 2008 et l'année 2010, pour résister à la crise financière internationale, la Chine a appliqué un plan global destiné à stimuler la demande intérieure et assurer la croissance ; son économie fut ainsi la première dans le monde à réaliser une croissance à deux chiffres.

En 2011, la politique macro-économique de la Chine est retournée à son état normal, avec comme priorité la stabilité des prix. En 2012, l'idée dominante est de progresser à pas assurés, et la Chine a ramené pour la première fois son objectif de croissance économique annuelle de 8% à 7,5% en huit ans, et a mis l'accent sur le changement du mode de développement économique.

« Durant les dix dernières années, l'économie chinoise a maintenu une croissance rapide. En même temps, la Chine a aidé un grand nombre de personnes à sortir de la pauvreté, a réalisé les Objectifs du millénaire pour le développement de l'ONU avant la date prévue, et a apporté une contribution active à la réduction de la pauvreté dans le monde », explique un conseiller politique supérieur au bureau Chine du Programme des Nations Unies pour le développement.

Les autorités chinoises accordent une plus grande attention à l'amélioration des conditions de vie de la population en planifiant le développement de l'économie. Selon Liu Shijin, directeur adjoint du centre de recherche sur le développement du Conseil des affaires d'Etat, avec l'application du concept de développement scientifique, le développement économique doit se réaliser en fonction de l'amélioration des conditions de vie de la population, le gouvernement a augmenté les investissements dans les domaines des soins médicaux, de la sécurité sociale et du logement social. Le service public s'est amélioré.

Les économies d'énergie et la réduction des émissions polluantes représentent une part plus importante dans le développement de l'économie chinoise. Xu Yongke, directeur du Bureau de météorologie du Guangdong, rappelle que, entre 2007 et 2011, le PIB de cette riche province est passé de 3 000 à 5 000 milliards de yuans. Le nombre de jours de brume de sable est passé quant à lui de 149 jours à 75 jours dans les deltas du Zhujiang.

Parallèlement au développement rapide de l'économie, il faut voir que la Chine est confrontée à de nombreux problèmes tels que les pressions des ressources et de l'environnement, l'augmentation rapide des prix des facteurs principaux de production, l'aggravation des écarts de répartition des revenus et le retard du développement de l'œuvre sociale. La Chine aura un long chemin à parcourir pour éviter le « piège du revenu intermédiaire ». La place de la Chine dans l'économie mondiale s'est améliorée, mais le PIB par habitant s'est classé au 90e rang mondial ; la Chine reste encore un pays en développement.

« L'économie chinoise doit accélérer le changement de son mode de développement, augmenter la compétitivité, réduire la pollution, et permettre aux citoyens de partager ensemble les fruits du développement économique. La Chine devra réaliser deux objectifs : construire en 2020 une société de moyenne aisance, et atteindre au cours de la première moitié de ce siècle le niveau d'un pays moyennement développé. Il nous faut travailler d'arrache-pied », a dit Cai Zhizhou.


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