Le premier août dernier, la douzième équipe de casques bleus chinois au Libéria a fêté le 84e anniversaire de la fondation de l'Armée populaire de Libération (APL) en nettoyant leur caserne, en cueillant des légumes destinés à la préparation d'un repas de fête, en publiant un journal placardé sur un tableau et en organisant un concours de karaoké. Ce même jour, ils ont commencé leurs glorieuses opérations de maintien de la paix.
Depuis 1990, à la demande du Secrétaire général des Nations unies, la Chine a participé à 20 opérations de maintien de la paix des Nations unies, en envoyant un total de 18 000 casques bleus. Elle est le pays ayant envoyé le plus grand nombre de casques bleus parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU. Les forces spéciales chinoises portent des casques bleus, sont vêtues en tenue de camouflage, et portent un brassard aux couleurs du drapeau chinois. Ils ont permis une reconnaissance mondiale de la Chine. Leur brassard rouge représente leur fidélité et leur loyauté, tout en instillant un « Rouge chinois » sur la scène bleue du maintien de la paix internationale.
Image de la Chine : performances des « casques bleus »
La Chine a participé en 1988 au Comité spécial des opérations de maintien de la paix des Nations unies, qui a marqué l'entrée du pays dans les opérations de maintien de la paix des Nations unies. En 1990, la Chine a envoyé, pour la première fois, des observateurs militaires au Moyen-Orient. En 1992, elle a créé officiellement sa première force de maintien de la paix, et l'a envoyée en mission au Cambodge. Aujourd'hui, on trouve des Casques bleus chinois en mission en République démocratique du Congo (RDC), au Libéria, au Liban, au Soudan et en Haïti.
Les casques bleus chinois sont une force non combattante, se consacrant principalement à la construction et à l'entretien des routes, des ponts, des installations des bâtiments et des aéroports, au déminage, au transport de matériaux, au secours médical et à l'aide humanitaire.
Wu Zexian, ambassadeur chinois au Liban, a dit au journaliste du Magazine libanais que ces cinq dernières années, les casques bleus chinois au Liban avaient nettoyé au risque de leur vie 1,79 million de mètres carrés de zones piégées par des mines et des explosifs, et avaient neutralisé 8 926 bombes et plus de 1 100 mines, et trouvé plus de 500 000 objets en métal. Parallèlement à l'accomplissement des diverses tâches dans le cadre du maintien de la paix des Nations unies, le bataillon du génie chinois a également contribué à l'amélioration des conditions de vie des locaux. Pour exemple, les médecins chinois ont assuré plus de 10 000 consultations médicales gratuites.
Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, assure que la Chine a produit des effets remarquables dans le domaine du maintien de la paix, la Chine est l'un des plus importants pays membres de l'ONU, et s'est classée au premier rang mondial à en juger autant par les sommes allouées que le nombre de casques bleus envoyés.
Rapidité de la Chine : action des « casques bleus »
Au cours des opérations de maintien de la paix, les casques bleus chinois étaient toujours parmi les premiers à affronter les risques et les difficultés, reflétant à merveille la « rapidité de la Chine » dans leurs actions, et ont été appréciés par l'ensemble de la communauté internationale.
La 11e équipe de casques bleus chinois en RDC a réalisé en 20 jours le nivellement et la construction de la première phase d'un camp de l'armée gouvernementale. Et malgré la chaleur, les poussières et l'agitation, les travaux des deux premières phases ont été achevés 16 jours avant terme.
« Les ingénieurs chinois sont incroyables, la rapidité de leur travail a dépassé de loin notre imagination », a dit le commandant de brigade adjoint de la brigade Sud-Kivu de la RDC au cours de l'inspection de cette construction.
Entre avril et décembre 2008, Jiang Hangang, considéré comme un casque bleu en béton armé, a dirigé 274 soldats du génie civil, qui, en huit mois, ont réparé 448 km de routes, et construit cinq ponts au Libéria. Jiang, qui était atteint d'un cancer, était chef du détachement du génie civil de la septième équipe de maintien de la paix au Libéria. Les ouvrages achevés par cette équipe ont été récompensés par une médaille de maintien de la paix de premier ordre, décernée par les Nations unies.
« Vous êtes d'un excellent niveau, votre sens des responsabilités est très fort, vous êtes très rapides », s'est ému un ingénieur de la mission des Nations unies au Libéria, lors de la réception des travaux.
Sentiments des Chinois : esprit des « casques bleus »
Si les casques bleus chinois sont là pour maintenir la paix, ils tentent également de promouvoir l'amitié et la civilisation. Ils ont révélé la puissance pacifique et responsable de la Chine par leur action réelle, et exposé la bonne image des forces puissantes, hautement civilisées et éprises de paix de l'armée chinoise.
Parallèlement à l'accomplissement des travaux, les officiers et soldats de la douzième équipe de maintien de la paix en RDC ont aidé les locaux dans la mesure de leurs capacités. En mars dernier, cinq médecins venus du détachement du génie civil ont mené des consultations médicales gratuites dans un village où ils ont soigné principalement le paludisme, la grippe et les rhumatismes, en présentant les connaissances relatives à la prévention des maladies fréquentes aux villageois.
L'unique médecin du village a avoué les larmes aux yeux que les conditions médicales étaient très mauvaises et les médicaments insuffisants. « Les médecins chinois nous ont soigné au mépris de la fatigue. Merci à tous les officiers et soldats chinois », a-t-il ajouté.
Sur la scène du maintien de la paix, les casques bleus chinois ont joué un rôle de « messager culturel », et développé les échanges culturels. Au Soudan, ils exposent toujours la lanterne et le nœud chinois traditionnels dans leur camp. Ils ont projeté des films présentant la culture et les mœurs chinois au cours des fêtes traditionnelles chinoises et de la cérémonie de remise des décorations, ce qui a créé une profonde atmosphère culturelle. Au Libéria, les casques bleus chinois ont donné une bonne image des militaires chinois en offrant des souvenirs, en organisant des soirées artistiques et des compétitions sportives afin d'approfondir l'amitié. En RDC, les casques bleus chinois ont organisé des activités comme des cours de langue chinoise et la « Nuit chinoise », afin de permettre au peuple africain de mieux connaître la Chine. |