Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
La Chine en pleine évolution
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Wang Jimin : Une variation de la vie sur trois générations

Avec l'avancée de l'âge, j'aime évoquer le passé de ma famille : les changements de la vie entre les trois générations de ma famille – mon grand-père, mon père et moi, en ce qui concerne l'habillement, la nourriture, le logement et le déplacement, lesquels me rappellent souvent qu'il faut chérir la qualité de vie d'aujourd'hui.

L'habillement – de la monotonie, à la diversité et aux grandes marques

À l'époque de mon grand-père, on avait chaque année un habit neuf. Il était fait avec de la grosse toile tissée et teinte dans la famille. En hiver, le vêtement était fourré avec du coton que l'on enlevait au printemps et à l'automne. En coupant les manches, il se portait en été. Un tel vêtement pouvait se porter tout au long de l'année. Cet habit était d'abord porté par l'aîné, puis par ses cadets jusqu'à ce qu'il soit usé. Cependant, même usé, il ne pouvait pas être jeté et était alors utilisé pour confectionner des chaussures. À l'époque de mon père, les vêtements en tissus de fibres synthétiques, de polyester et de dacron sont apparus sur le marché malgré leur prix plusieurs fois plus élevé que ceux des étoffes faites de coton. De plus, leurs couleurs étaient également beaucoup plus variées et n'étaient plus limitées au bleu, gris, noir et blanc qui avaient été les couleurs dominantes. Cependant, pour en acheter il fallait présenter des tickets distribués à chaque individu une fois par an, et avec un ticket on ne pouvait acheter que quelques mètres de tissus. C'est pour cette raison que l'on voyait souvent les gens se vêtir d'habits rapiécés. Aujourd'hui, l'armoire de ma famille est remplie de toutes sortes de vêtements de toute gamme et pour toutes saisons. Lorsque j'achète un vêtement, je considère en premier lieu son élégance, la qualité de son tissu et sa couleur, en privilégiant les grandes marques. En général, un vêtement peut refléter la personnalité et le niveau de la culture.

La nourriture – de la faim au rassasiement et aux aliments de santé

Mon grand-père disait que les gens de sa génération étaient souvent affamés. Il a vécu la période du « grand bond en avant » et des « trois années de calamités naturelles » où les denrées alimentaires ont connu une pénurie extrême. On se nourrissait d'aliments à base de feuilles de maïs et de quenouilles privées de grains. Faute de quoi, on était obligé de manger des herbes sauvages pour tromper la faim. Beaucoup de gens étaient atteints d'œdème à force de trop en manger. Heureusement, l'existence de l'équipe de production a permis à mon père de calmer sa faim. Un dicton se répandait à l'époque : « une ration annuelle de 360 livres de grains garantit le minimum vital ». À notre époque, le riz et la farine de blé sont les aliments de base, et la viande et le poisson sont des plats quotidiens. Dans ce cas, on pense quelquefois aux céréales autres que le riz et le blé et aux légumes. On préfère un assortiment de plats de viande, de poisson et de légumes. Les experts nous conseillent de manger de façon saine afin d'éviter les « maladies des riches ».

Le logement – de la maison de terre à la maison avec toit couverte de tuiles et au grand immeuble

Mon grand-père vivait depuis sa naissance dans un petit village de montagne. Sa maison était une chaumière aux murs en briques. En été, durant la saison des pluies, il pleuvait à verse à l'extérieur de la maison et des gouttelettes tombaient à l'intérieur. Durant les hivers rigoureux, l'intérieur de la maison était un véritable « silo à glace ». Mon père a quitté son petit village pour devenir employé d'une entreprise rurale. Ainsi les conditions de vie s'amélioraient-elles de jour en jour. Mon père pensait d'abord améliorer notre habitat. Avec ses économies réalisées depuis plusieurs années, il a fait construire une maison éclairée à trois pièces avec une toiture de tuiles. Plus tard, j'ai été muté dans le chef-lieu du district où pendant trois ans j'ai loué une chambre et déménagé plusieurs fois, avant de finalement acheter un appartement équipé tout-confort, avec un prêt bancaire à long terme.

Le déplacement – de la marche à pied à la bicyclette et à la moto

Mon grand-père avait l'habitude de porter des chaussures de toile confectionnées par sa famille, ainsi avait-il de bonnes jambes. Il disait que l'équipe de production disposait de quelques chars à chevaux destinés uniquement à la production agricole. Si l'on travaillait loin de chez soi, on ne pouvait que marcher. Souvent les semelles de ses chaussures de toile étaient usées. Plus tard, mon père acheta une bicyclette dans la ville du district, ce qui fit sensation dans notre village. Bien que cette bicyclette ne soit pas de grande marque, elle était le trésor le plus précieux de notre famille. Chaque fois que mon père rentrait en bicyclette à la maison, des regards envieux ne manquaient pas de se porter sur lui. Des voisins venaient souvent lui emprunter la bicyclette. Depuis que j'ai travaillé dans la maison de la culture du canton, j'allais souvent en bicyclette dans des villages. Plusieurs années plus tard, j'ai acheté une moto. Après mon arrivée en ville, je pense maintenant remplacer la moto par une voiture.

La roue de l'histoire avance à un rythme de plus en plus rapide. La variation de la vie de ma famille sur trois générations a déjà entonné une mélodie de la vie d'une aisance moyenne, et exécutera un mouvement de musique reflétant le développement harmonieux de la société.

french.china.org.cn     2009/09/02

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme

Retournez en haut de la page