A Urumqi, chef-lieu de la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), la police vient d'arrêter 15 personnes qui attaquaient des gens avec des aiguilles de seringues hypodermiques , a indiqué mercredi Zhu Hailun, directeur de la Commission des affaires politiques et juridiques du Comité régional du Parti communiste chinois (PCC) pour le Xinjiang.
Parmi les 15 personnes, quatre ont été officiellement arrêtées et poursuivies, a-t-il précisé.
Le tribunal condamnera bientôt ces quatre personnes, a-t-il ajouté.
Récemment, des habitants, Hans, Ouïgours, Huis, Kazakhs et Mongols, ont rapporté à la police qu'ils avaient été blessés par des seringues, a indiqué Zhu Hailun.
Cette affaire fait l'objet d'une enquête policière.
Jusqu'à présent, aucune personne piquée n'a été infectée ni empoisonée, a indiqué Yin Yulin, directeur adjoint du Département régional de la santé publique du Xinjiang.
Les autorités de santé publique du Xinjiang ont pris les noms des personnes transférées à l'hôpital, et suivront régulièrement leur état de santé, a ajouté Yin Yulin.
"Les actes méprisables des criminels ont suscité une forte indignation au sein de toutes les ethnies du Xinjiang," a souligné Zhu Hailun, ajoutant que le Comité régional du PCC pour le Xinjiang et le gouvernement régional avaient demandé aux autorités responsables de faire tout leur possible pour élucider cette affaire et fournir des traitements médicaux aux victimes.
|