Beijing, la capitale de la Chine, est une mégapole qui se développe à toute vitesse. Pendant longtemps, elle a été confrontée à de grandes difficultés et pressions dans la lutte contre la pollution atmosphérique, en raison d’un développement urbain et économique fulgurant, d’une tension élevée de la vie urbaine et de la production, ainsi que d’un climat et de conditions topographiques peu favorables. En janvier 2013, Beijing a connu une pollution atmosphérique dramatique marquée par sa persistance, sa grande ampleur et une concentration élevée de matières polluantes (la concentration moyenne de PM2,5 atteignait les 160 μg/m3), ce qui a suscité une attention particulière tant en Chine qu’à l’étranger. Après de multiples analyses, il a été conclu que la mauvaise qualité de l’air à Beijing était due à d’importantes émissions polluantes provenant de la combustion du charbon, des véhicules et de l’industrie, ainsi qu’aux émissions de poussière. Beijing avait une qualité de l’air largement inférieure aux normes nationales et aux attentes du public, qui ne correspondait pas à son positionnement fonctionnel en tant que capitale du pays. En automne et en hiver surtout, la pollution de l’air était grave et fréquente, ce qui a sérieusement nui à l’image internationale de la ville et au sentiment de bonheur de ses habitants.
Depuis 2013, à la lumière de la pensée de Xi Jinping sur la civilisation écologique, la ville considère le ciel bleu comme un symbole du bonheur des citoyens, et se concentre sur la réduction des PM2,5 ainsi que sur la réduction des émissions, pour s’attaquer à la pollution de l’air avec une intensité sans précédent. Un plan d’action pour l’air propre a été mis en œuvre, l’accent du travail ayant été progressivement déplacé du traitement en aval vers un contrôle tout au long du processus, de la limitation de la concentration du polluant vers une limitation à la fois de la concentration et de la quantité totale, du contrôle des entreprises vers une combinaison de celui-ci et du contrôle régional et sectoriel, de la surveillance assurée par le gouvernement vers une surveillance réalisée par l’ensemble des citoyens. Axée sur « la limitation du nombre de véhicules et la réduction des émissions, de la poussière et de la consommation de charbon, d’essence et de diesel », la ville a adopté des mesures comme la planification systématique, la collaboration interrégionale, la restructuration énergétique et industrielle, et l’incitation à la participation publique, afin de mener une lutte contre la pollution de l’air tous azimuts et dans l’ensemble du processus. La qualité de l’air a été considérablement améliorée.
La lutte contre la pollution atmosphérique à Beijing fournit des expériences inspirantes pour d’autres villes. La clé de l’amélioration de la qualité de l’air réside dans la ferme direction et la détermination des comités du Parti et des gouvernements à tous les niveaux. Il leur faut fixer des objectifs précis, mettre en place des lois, des systèmes et des politiques pertinents, adopter des mesures efficaces et assurer leur mise en œuvre globale et effective. Dans le même temps, la participation active du public est essentielle pour l’amélioration de l’environnement atmosphérique et la promotion de l’harmonie sociale.
北京打赢首都蓝天保卫战
中国首都北京,是一座快速发展的特大型城市。长期以来,由于北京市城市经济快速发展,社会生产生活高位运行和不利的地形气候,大气污染防治面临巨大困难和压力。2013年1月,北京市发生了持续性、大范围、高浓度的空气重污染,当月PM2.5平均质量浓度接近160µg/m3,引起了国内外的高度关注。经过多方分析认为,影响北京空气质量的主因是燃煤、机动车、工业和扬尘等污染排放量过大。北京空气质量距离国家标准、市民期盼、首都功能定位还有很大差距,尤其在秋冬季,重污染易发、多发,严重影响首都国际形象和市民幸福指数。
自2013年以来,北京市以习近平生态文明思想为指导,将蓝天作为市民幸福生活重要标志,聚焦PM2.5污染治理,深挖减排潜力,以前所未有的力度治理大气污染:实施清洁空气行动计划,大气污染治理对策逐渐从末端治理转向全过程管控,从以浓度控制为主转向浓度与总量并重,从注重企业治理转向企业治理与区域和行业治理并重,从注重政府管控转向全社会共治,围绕“压减燃煤、控车减油、污染减排、清洁降尘”等方面,采取体系规划、区域协同治理、能源和产业结构调整、激励公众参与等方式,多方位、全过程地开展大气污染治理,空气质量改善成效显著。
北京市大气污染治理,为其他城市提供了值得借鉴的经验。实现地方大气环境质量改善关键在于各级党委、政府坚强领导和决心,制定清晰明确的目标,提供有效支撑的法规、制度和政策,以及精准有效的措施和全面有力的落实。同时,公众的积极参与对于推动大气环境改善和促进社会和谐至关重要。