L'imminente mission d'amarrage spatial habité, la première du pays, mettra à l'épreuve les astronautes, le vaisseau spatial et les différentes technologies. Les résultats de cet essai seront cruciaux pour le futur du programme spatial habité de la Chine, a annoncé vendredi une porte-parole.
Mme Wu Ping, porte-parole du programme spatial habité de la Chine, s'est exprimé ainsi lors d'une conférence de presse organisée à la veille du lancement du vaisseau spatial Shenzhou-9 pour une mission d'amarrage avec le module laboratoire Tiangong-1 en orbite.
La Chine a mené avec succès l'année dernière l'amarrage automatique entre le vaisseau spatial Shenzhou-8 et le module laboratoire Tiangong-1. Cette fois, c'est un essai d'amarrage manuel qui sera mené entre Shenzhou-9 et Tiangong-1.
La réussite d'un amarrage manuel illustrerait la maîtrise par la Chine des technologies de rendez-vous et d'amarrage dans l'espace. Ceci représenterait également un important pas en avant dans l'étape actuelle du programme spatial habité en trois phases et constituerait une base solide pour l'avenir du programme, a noté Mme Wu.
C'est la première fois que des astronautes chinois monteront à bord d'un module en orbite. Shenzhou-9 transportera les astronautes et des approvisionnements depuis la Terre jusqu'au module spatial. Durant cette mission, des tests seront menés concernant la capacité du module laboratoire spatial Tiangong-1 à accueillir les astronautes qui travailleront et vivront à bord, le contrôle de l'environnement, ainsi que le fonctionnement et les performances du vaisseau spatial amarré et du module laboratoire.
Les astronautes séjourneront dix jours dans l'espace. Il mèneront des expériences médicales et testeront des technologies de station spatiale, jetant ainsi les bases pour le séjour à long terme d'astronautes dans la station spatiale. Il s'agira d'un test important pour les astronautes, le vaisseau spatial et les systèmes de soutien concernés, a ajouté Mme Wu. |