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La Chine va chercher à jouer un grand rôle en tant que destination d'investissement

French.china.org.cn | Mis à jour le 24. 10. 2021 | Mots clés : Chine,investissement étranger

Selon un nouveau plan de développement pour l'utilisation des investissements étrangers au cours de la période du 14e Plan quinquennal (2021-25), qui a été dévoilé le 22 octobre par le ministère chinois du Commerce, la Chine vise à devenir une destination d'investissement étranger majeure dans le monde et une plaque tournante de l'innovation et de la fabrication haut de gamme en Asie de l'Est d'ici 2035, avec des améliorations remarquables tant en termes de quantité que de qualité de l'utilisation des investissements étrangers.


La Chine cherchera ainsi à attirer un total de 700 milliards de dollars d'investissements étrangers au cours de la période du 14e Plan quinquennal. Par ailleurs, d'ici 2025, les secteurs de haute technologie devraient représenter 30 % du total des entrées d'investissements étrangers, contre 29,6 % en 2020. Le plan de développement indique également que les zones et les ports francs pilotes devraient représenter environ 19% du total des entrées d'investissements étrangers d'ici 2025, contre 17,9% en 2020.


« La Chine devrait attirer plus de 1 000 milliards de yuans d'investissements étrangers cette année, et en dollars américains, les investissements étrangers devraient dépasser 160 milliards de dollars », a déclaré le 22 octobre Zong Changqing, directeur général du département de l'administration des investissements étrangers du ministère, lors d'une conférence de presse.


Alors que la Chine s'engage à promouvoir l'ouverture dans davantage de domaines et à un niveau plus profond, le plan appelle à élargir continuellement l'accès au marché tout en améliorant le système de gestion dit du « traitement national avant établissement plus liste négative » pour les investissements étrangers. Ce système place les zones impropres à l'ouverture sur une « liste négative », tout en traitant les investisseurs étrangers non moins favorablement que les investisseurs chinois au « stade de l'entrée ».


De même, il y aura de nouvelles réductions dans les versions zone franche et portuaire nationales et pilotes des listes négatives pour les investissements étrangers, et le pays ouvrira davantage ses secteurs manufacturier, des services et de l'agriculture, tout en assouplissant progressivement les limites de participation des investissements étrangers pour permettre à ceux-ci une participation majoritaire voire une propriété exclusive dans plus de domaines.


Le plan appelle également à améliorer la transparence des listes négatives et à adhérer strictement au principe dit « pas d'interdiction signifie autoriser l'entrée d'investissements étrangers » dans des zones non incluses sur les listes négatives.


Le plan invite encore à élargir l'accès au marché dans des domaines clés, en s'efforçant de favoriser de manière ordonnée une plus grande ouverture de secteurs tels que les télécommunications, l'Internet, l'éducation, la culture et les soins médicaux, et de réduire les exigences dans des domaines tels que les qualifications du personnel dans des secteurs tels que le droit et transport.


Il a aussi appelé à encourager progressivement l'ouverture des secteurs financiers tels que la banque, les valeurs mobilières, les assurances, les fonds et les contrats à terme, et à renforcer progressivement l'ouverture du marché des capitaux, notamment en abaissant les exigences imposées aux investisseurs étrangers de qualité pour investir stratégiquement dans des sociétés cotées.


Selon Zhou Mi, chercheur émérite à l'Académie chinoise du commerce international et de la coopération économique à Beijing, le nouveau plan envoie un signal clair, celui que la Chine ajustera son environnement politique pour encourager les investissements étrangers dans le pays.


« Outre une meilleure législation et une meilleure mise en œuvre des lois et réglementations, il est également important d'améliorer la construction de plates-formes connexes, de coordonner les politiques des différents départements gouvernementaux et de promouvoir la libre circulation des facteurs de production », a-t-il expliqué. Ces plates-formes comprennent des zones franches pilotes, des zones nationales de développement économique et technologique et diverses expositions commerciales et d'investissement.


De son côté, Zhou Xiaolan, vice-présidente exécutive de Bayer Pharmaceuticals, et également présidente du groupe Bayer en Chine, a déclaré que l’entreprise, qui a augmenté ses investissements en Chine de plus de 400 millions de yuans (62,58 millions de dollars) l'année dernière malgré les défis principalement causés par le COVID-19, estime que le pays offre encore plus d'opportunités aux entreprises étrangères au cours de la période du 14e Plan quinquennal.


« Nous avons augmenté la capacité de production de notre usine pharmaceutique à Beijing et avons également accéléré l'utilisation de solutions numériques innovantes pour assurer un approvisionnement fiable en produits pharmaceutiques de Bayer, afin de répondre à la demande accrue des Chinois en termes de solutions de santé », a-t-elle noté.


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Source:french.china.org.cn