Etablissement de projets d’infrastructure à l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique

Un grand nombre de personnalités venues de 53 pays africains et de 28 provinces, régions et villes chinoises se sont retrouvées le 27 juin à Changsha, chef-lieu de la province chinoise du Hunan, pour participer à la première édition de l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique (CAETE, acronyme anglais).

Organisée dans l’objectif de promouvoir le développement des relations économiques et commerciales entre la Chine et l’Afrique, la CAETE aura lieu toutes les deux années à Changsha, ville de son siège permanent.

Lors des trois jours de l’événement, 14 séances d’activités portant sur les échanges commerciaux, l’agriculture ou divers projets de coopération sino-africains seront organisées au sein de ses huit divisions thématiques.

Selon les statistiques, les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique ont totalisé 204,2 milliards de dollars en 2018, alors que les investissements de la Chine en Afrique ont dépassé 46 milliards de dollars. La Chine demeure ainsi le premier partenaire commercial de l’Afrique pour la dixième année consécutive.

Treize projets d’investissement totalisant 2,5 milliards de dollars ont été conclus le 27 juin dans l’après-midi en marge d’une séance de dialogue sur la coopération en matière d’infrastructures et de financements, dont un projet portant sur la deuxième tranche de la centrale d’Ibom entre le Nigeria et le groupe chinois Blue Sea International.

Liu Yong, économiste en chef à la Banque de développement de Chine, a annoncé que sa banque était en cours d’élaboration d’une alliance financière avec des établissements financiers de 16 pays africains afin d’élargir la coopération sino-africaine en termes de financement de projets ou de transfert de fonds.

Hao Peng, directeur du Comité de gestion des actifs publics de Chine, a appelé pour sa part à saisir les opportunités apparues au cours de la vulgarisation d’Internet et de la numérisation du continent afin de promouvoir le développement des infrastructures en Afrique, tout en mettant en valeur davantage de nouvelles technologies, de nouveaux modes commerciaux, d’investissements, de développement, de gestion, ainsi que de capitalisation.