Les importations chinoises de déchets solides ont continué de baisser au cours des cinq premiers mois de l'année, alors que le pays a renforcé l'application d'une interdiction de leur importation.
Les importations de déchets plastiques, papiers et métalliques ont totalisé 5,9 millions de tonnes durant la période janvier-mai, soit une baisse annuelle de 30,2%, selon l'Administration générale des douanes.
Sur le seul mois de mai, les importations de déchets solides ont atteint 1,17 million de tonnes, contre 1,3 million de tonnes en avril.
La Chine a commencé à importer des déchets solides comme une source de matières premières dans les années 1980 et en a été pendant des années le plus grand importateur au monde, malgré sa faible capacité de traitement. Certaines entreprises ont fait entrer illégalement des déchets étrangers dans le pays pour en tirer des profits, menaçant l'environnement et la santé publique.
Dans le cadre de ses efforts contre la pollution, le gouvernement chinois a décidé de réduire graduellement et d'abandonner ces importations d'ici fin 2019, à l'exception de celles contenant des ressources ne pouvant être substituées.
Tout en interdisant les importations de 24 types de déchets solides, dont le plastique et le papier, le gouvernement travaille également à l'amélioration du taux de recyclage des déchets solides dans le pays. La quantité de déchets solides recyclés en Chine devrait augmenter à 350 millions de tonnes en 2020, contre 246 millions de tonnes en 2015.
