Envoyer [A A]

L'expansion de l’ouverture de la Chine profite aux relations sino-européennes

French.china.org.cn | Mis à jour le 11. 04. 2019 | Mots clés : Chine,Europe

La première licence d'exploitation de télécommunications à valeur ajoutée pour des capitaux étrangers en Chine, la première coentreprise de bourse sous contrôle étranger, la première société d'assurances à participation étrangère, la première entreprise à capitaux étrangers dans le secteur de la chimie lourde... Alors que la Chine continue d’accroître son ouverture, les sociétés européennes ont augmenté leurs investissements en Chine ces derniers mois et effectué des « premières » dans de nombreux secteurs du pays. Les relations économiques et commerciales sont devenues de plus en plus étroites, stables et d’une grande portée, donnant une dynamique forte à l’intensification et à l’approfondissement des relations entre la Chine et l’Union européenne (UE).

En janvier de cette année, British Telecom a annoncé qu'elle était la première entreprise à capitaux étrangers à obtenir une licence à valeur ajoutée dans le secteur des télécommunications en Chine. Cette ancienne entreprise de télécommunications britannique, qui s’enorgueillit de plus de 150 ans d’histoire, mais qui a connu des déboires ces dernières années, espère trouver de nouvelles opportunités en entrant sur le marché chinois.

A la fin de l’an dernier, le groupe UBS a attiré l’attention en annonçant l’approbation de la Commission de réglementation des valeurs mobilières de Chine pour augmenter le ratio de détention des actions d’UBS Securities et le faire passer à 51 %, devenant ainsi le premier établissement financier à capitaux étrangers à détenir une coentreprise de bourse en Chine.

Toujours fin 2018, dans le secteur des assurances, le groupe allemand Allianz a été autorisé à établir la première société d'assurances étrangère en Chine. En mars de cette année, la compagnie d’assurance Heng An Standard Life (HASL) a reçu le feu vert pour créer le premier fonds de pension en Chine. Gerry Grimstone, président de HASL, a déclaré qu'en tant que partenaire de la coentreprise, le groupe britannique Standard Life était fermement optimiste quant aux perspectives du marché chinois.

Avec le lancement du bureau de liaison de Zhanjiang (Guangdong), fin mars, le projet du géant allemand de la chimie BASF visant à y établir une base d'intégration de produits de la chimie fine a progressé. Il s’agit également du premier cas d’une entreprise détenue à 100 % par des capitaux étrangers dans l’industrie chimique chinoise, avec un investissement total estimé à 10 milliards de dollars. Martin Brudemüller, PDG de BASF, a déclaré que la Chine était devenue l'un des plus importants marchés de produits chimiques au monde et que sa part de marché mondial continuerait à se développer. Si BASF veut rester le leader mondial des produits chimiques, l’entreprise doit participer à cette croissance.

Autre exemple. La société allemande BMW accélère la construction de la nouvelle usine de Tiexi à Shenyang (Liaoning). L'année dernière, BMW avait annoncé qu'elle injecterait 3 milliards d'euros pour augmenter la capacité de production de cette usine, pour en faire la plus grande base de production au monde de BMW. L’entreprise profite également de l'assouplissement par la Chine des ratios de détention d’actions des coentreprises, et elle augmentera sa participation de 25 % à 75 % par le biais d'acquisitions d'actions.

En outre, la Loi sur les investissements étrangers récemment adoptée prévoit une protection juridique plus complète pour les entreprises à participation étrangère, y compris les sociétés européennes en Chine. Zhang Ming, chef de la mission chinoise auprès de l'Union européenne, a remarqué que cette loi était devenue une autre initiative majeure permettant à la Chine de promouvoir de manière globale la réforme et l'ouverture, ce qui favorisera considérablement la libéralisation et la facilitation des investissements en Chine et dans l'UE, et créera de nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et l'Europe.

L’initiative de « la Ceintures et la Route » est également récemment devenue un mot clé dans la coopération sino-européenne. Après l’Italie, le Luxembourg a également signé un mémorandum d’entente avec la Chine dans le cadre de la coopération de « la Ceinture et la Route ». On compte actuellement plus d’une vingtaine de pays européens qui participent activement à cette initiative. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré que l'UE espérait y jouer un rôle actif. Le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires régionales italien, Stefano Buffagni, a fait savoir à l’agence Xinhua que la signature du mémorandum offrait de nouvelles opportunités à toutes les entreprises italiennes et que davantage de produits « Made in Italy » entreraient sur le vaste marché chinois.

Selon les statistiques chinoises, le volume des échanges entre la Chine et l'UE a atteint 682,2 milliards de dollars en 2018, soit une augmentation annuelle de 10,6 %, ce qui constitue un record. L'UE est devenue le principal partenaire commercial et source d'importations de la Chine pendant 15 années consécutives, et le deuxième partenaire commercial de l'UE en importance et la plus grande source d'importations pour la 14ème année consécutive. Vincenzo Scotti, ancien ministre italien des Affaires étrangères et de l'Intérieur, a d’ailleurs déclaré à Xinhua que « la Chine est un acteur clé au niveau mondial » et que l'UE et la Chine « doivent coopérer conjointement plutôt que de s’isoler mutuellement ».

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source:french.china.org.cn