Chine : les prix des logements restent stables en juillet

Les prix des logements dans les principales villes chinoises sont restés stables en juillet alors que le gouvernement a continué de renforcer son contrôle sur l'immobilier, a annoncé mercredi le Bureau d'Etat des statistiques (BES).

Quatre villes de premier rang, à savoir Beijing, Shanghai, Shenzhen et Guangzhou, ont vu les prix des nouveaux logements augmenter de 0,2% en juillet en glissement mensuel, soit 0,4 point de pourcentage inférieur à la croissance enregistrée en juin, selon le BES.

Les prix des nouveaux logements à Shanghai ont chuté, alors que les prix à Beijing, Guangzhou et Shenzhen ont respectivement progressé de 0,2%, 0,6% et 0,5%.

Les prix des nouveaux logements dans 31 villes de deuxième rang ont augmenté de 1,1% en juillet, soit 0,1 point de pourcentage de moins qu'en juin.

En base annuelle, les villes de premier rang ont rapporté une augmentation de 0,2% des prix des nouveaux logements. Les prix des logements existants ont pour leur part progressé de 0,5%, soit 0,4 point de pourcentage de plus qu'il y a un an.

Le statisticien du BES Liu Jianwei a indiqué que les gouvernements locaux avaient continué de renforcer la réglementation sur l'immobilier en juillet, s'efforçant de trouver un équilibre entre offre et demande afin de promouvoir le développement sain du secteur.

Les prix des nouveaux logements ont diminué en glissement annuel dans deux des 15 villes "sensibles", où les achats immobiliers spéculatifs sont contrôlés, la baisse la plus importante ayant atteint 0,1% le mois dernier. Onze villes ont enregistré une croissance, et deux villes sont restées stables.

Les investissements immobiliers en Chine ont augmenté de 10,2% en glissement annuel au cours des sept premiers mois, contre une expansion de 9,7% sur la période janvier-juin, a annoncé mardi le BES.

Au cours des années précédentes, la flambée des prix de l'immobilier, particulièrement dans les grandes villes, a suscité des préoccupations concernant des bulles d'actifs. Pour freiner la spéculation, les gouvernements locaux ont mis en oeuvre des restrictions sur l'achat de logements et augmenté le versement initial minimum requis pour obtenir un crédit immobilier.

Considéré comme un atout majeur de l'économie chinoise, le secteur autrefois en surchauffe est jusqu'ici généralement stable grâce aux efforts visant à désamorcer les risques financiers.