Le 1er décembre, le groupe Alibaba a annoncé la création d’un fonds dédié à la lutte contre la pauvreté et l’allocation de 10 milliards de yuans (près de 12,7 milliards d’euros) sur les cinq prochaines années à cet effet. 

Trois jours après, le groupe a signé des conventions de couplage avec Dingxi et Badong, districts sous-développés du Gansu et du Hubei, lors du forum consacré à ce sujet dans le cadre de la Conférence mondiale de l’Internet 2017, tenue actuellement à Wuzhen, dans la province du Zhejiang.

Ce n’est pas la première fois que le géant du e-commerce vient en aide à ces régions jugées comme offrant des conditions de vie peu favorables par des officiels de l’ONU. En 2015, une jeune étudiante avait décidé de retourner à Dingxi, sa ville natale, à l’issue de ses études à l’université, et de se lancer avec l’aide d’Alibaba dans le e-commerce. Elle avait ouvert sa petite boutique sur Taobao (plateforme de distribution en ligne d’Alibaba) pour vendre des produits de la région, comme du miel et des pommes de terre. Un an après, elle avait enregistré un chiffre d’affaires de plus de 100 000 yuans (près de 12 700 euros).

Dans la convention de couplage avec Dingxi, Alibaba promet d’investir dans les infrastructures indispensables de transaction, de logistique, de règlement et de financement pour le développement du e-commerce, de l’administration intelligente et du service de financement rural dans la région.

D’après Jing Xiandong, vice-directeur du nouveau fonds d’Alibaba et directeur exécutif de son service financier, les technologies vont jouer un rôle clé dans la résolution des difficultés liées à la pauvreté, qui existent largement en Chine.