Un rapport rendu public le 21 novembre par Cushman&Wakefield a fait état d’un fort déclin de l’investissement chinois dans l’immobilier à l’étranger au cours des trois premiers trimestres de 2017, le montant de ces investissements ne dépassant même pas 50% de celui de l’année dernière.

Les investissements au troisième trimestre ont totalisé 2,5 milliards de dollars, la plus faible valeur trimestrielle enregistrée depuis le quatrième trimestre de 2013, soit une baisse de 51% par rapport à la même période de l’année dernière.

Au troisième trimestre, les projets d’exploitation de terrain ont attiré le plus d’investissements chinois à l’étranger, au lieu des immeubles de bureaux comme par le passé. En réalité, les investissements dans ces projets ont connu une croissance de 234% par rapport à l’année dernière, pour s’élever à 8,4 milliards de dollars au jour de la publication du rapport. Parallèlement, les investissements dans les immeubles de bureaux ont à peine atteint 710 millions de dollars, affichant un déclin de 83%.

L’Australie est passée en tête des destinations géographiques des investissements chinois dans l‘immobilier à l’étranger, ayant enregistré un montant de 780 millions de dollars pour les trois premiers trimestres, devançant ainsi le Royaume-Uni (630 millions de dollars), la RAS de Hong Kong, le Canada (190 millions de dollars), et les Etats-Unis.

Malgré ce déclin observé au troisième trimestre, les investisseurs chinois ne manquent pas de passion pour investir à l’étranger. « Ils ont la patience de se renseigner sur les marchés et de trouver des opportunités », a déclaré Li Zhirong, conseiller financier en Chine de Cushman&Wakefield.