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Les PME britanniques placent leurs espoirs sur la Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 19. 09. 2017 | Mots clés : PME britanniques,Chine

Les petites et moyennes entreprises du Royaume-Uni se tournent de plus en plus vers la Chine dans le contexte du Brexit, affirme un nouveau sondage.

 

36 % des PME ayant répondu aux questions estiment que les discussions du Brexit ont rendu la perspective de négocier avec Hong Kong et la partie continentale de la Chine plus attrayante.

 

L'enquête révèle également que sur les 1000 petites entreprises interrogées, 45 % voient Hong Kong comme une porte d'entrée sur la Chine et le reste de l’Asie.

 

Les plus grandes opportunités mentionnées par les entreprises souhaitant s’implanter dans la partie continentale de la Chine sont le grand nombre de consommateurs (42 %), la classe moyenne croissante (35 %) et la réceptivité aux nouvelles technologies (27 %).

 

Les difficultés qui les inquiètent sont la barrière de la langue (57 %) et les défis judiciaires et réglementaires (41 %).

 

Les données actuelles montrent des possibilités de croissance commerciale, en particulier puisque seulement 16 % des PME interrogées mènent actuellement des affaires avec Hong Kong ou la partie continentale. 26 % des PME l’envisagent.

 

Le sondage a été commandé par le Conseil de développement du commerce de Hong Kong, avant une conférence intitulée Think Asia, Think Hong Kong, qui sera organisée jeudi 21 septembre à Londres pour encourager des liens commerciaux plus étroits entre la région administrative spéciale chinoise et le Royaume-Uni.

 

William Chui, directeur régional Europe du Conseil, estime que le Brexit présente une bonne occasion pour Hong Kong d'attirer les entreprises britanniques, qui regardent de plus en plus au-delà de l'Europe pour leur croissance.

 

« Il est formidable de voir que les PME britanniques identifient les avantages de s’implanter à Hong Kong dans le cadre de leur stratégie de croissance mondiale à cette période d’incertitude du côté européen », a déclaré M. Chui. « Elles voient en Hong Kong une plateforme de lancement idéalement placée pour les entreprises qui souhaitent profiter du marché lucratif, mais difficile, de la partie continentale. »

 

Le Royaume-Uni est le deuxième partenaire commercial européen de Hong Kong, avec des investissements de 25 milliards de livres (34 milliards de dollars) à la fin de l’année 2015, soit une augmentation de 115 % en cinq ans.

 

Le Bureau des affaires maritimes et portuaires de Hong Kong et le groupe Maritime London ont signé un accord ce mois-ci pour unir des entreprises du secteur maritime, afin de mieux répondre aux volumes commerciaux prévus entre la Chine et le Royaume-Uni, et entre les autres économies qui participent à l’initiative chinoise des Nouvelles Routes de la soie.

 

« Nous espérons faire encore plus de Hong Kong un carrefour pour les entreprises britanniques désireuses d’accéder à la partie continentale de la Chine et à d'autres marchés asiatiques », a déclaré M. Chui.

 

Malgré l'intérêt des PME pour le marché chinois, elles sont encore confrontées à des défis, a observé Olive Hou, fondatrice du cabinet de conseil londonien Olive's Choice Creative.

 

Les principaux obstacles sont les budgets limités, les préoccupations concernant la protection de la propriété intellectuelle en Chine et un manque de connaissances sur la façon d’adapter les produits au marché chinois.

 

Selon elle, la disponibilité accrue de données et d'informations sur le marché chinois à Londres devrait aider les PME à résoudre certains de leurs problèmes.


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Source:french.china.org.cn

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