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Stimuler l’économie par la politique budgétaire

French.china.org.cn | Mis à jour le 27. 03. 2017 | Mots clés : économie,politique budgétaire,Chine

Le 25 mai 2017, dans la province de Hainan : Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la Banque centrale de Chine, lors de la session plénière du Forum de Bo’ao pour l’Asie.

Le cycle mondial d’apaisement quantitatif touche à sa fin et les décideurs politiques devraient se reposer davantage sur la politique budgétaire pour stimuler la croissance, a indiqué dimanche Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la Banque centrale de Chine.

Celui-ci a mis en garde contre la dépendance excessive à l’assouplissement monétaire et indiqué que cette mesure n’était pas « une panacée pouvant traiter tous les maux ».

« Il faut voir la limite [de la politique monétaire] et considérer avec une grande attention la sortie de cette période d’assouplissement monétaire », a-t-il indiqué lors d’une table ronde au Forum de Bo’ao.

De plus, les gouvernements devraient améliorer leurs bilans et leurs situations budgétaires, afin de créer plus de marge de manœuvre pour la politique budgétaire.

L’assouplissement quantitatif est la pratique consistant pour les banques centrales à injecter de l’argent dans l’économie par l’intermédiaire de l’achat d’actifs - généralement d’obligations souveraines.

Zhou Xiaochuan a indiqué que la Chine bénéficiait d’une certaine flexibilité dans sa politique budgétaire, étant donné le niveau de dette peu élevé du gouvernement central. Selon lui, la relation entre le gouvernement central et les gouvernements locaux doit également être rationalisée, pour s’assurer que les politiques budgétaires soient adaptées aux conditions locales. Il estime par ailleurs, que l’inflation et les bulles d’actifs sont les « conséquences indésirables » de l’assouplissement monétaire.

Lors du forum, l’ancien Premier ministre du Pakistan, Shaukat Aziz, a déclaré que les marchés émergents devaient accélérer les réformes.

Li Daokui, un professeur d’économie à l’Université Tsinghua de Beijing, a également mis en garde contre une forte inflation à long terme à la suite d’un assouplissement monétaire mondial. Mais selon lui, la politique monétaire ne devrait pas être tenue pour responsable de la flambée des prix de l’immobilier en Chine : « Il ne faut pas compter sur la politique monétaire pour apporter toutes les solutions, ni lui reprocher tous les problèmes. »

La Banque centrale de Chine a adopté de nouvelles règles en matière de prêts hypothécaires, afin de refroidir le marché de l’immobilier. Parmi elles figure l’augmentation à Beijing de la caution exigée pour les acheteurs d’un deuxième logement, à 60 % du prix total du bien immobilier.

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Source: french.china.org.cn

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